Syrie: Une centaine de cas de suffocation suite à une attaque aux « gaz toxiques » à Alep
Une centaine de cas de suffocation ont été rapportés suite à une attaque aux « gaz toxiques » en Syrie dans la métropole d’Alep, rapportent les médias d’Etat qui accusent les insurgés.
L’agence officielle Sana a fait état dans la nuit de samedi à dimanche de « 107 cas de suffocation » citant des « sources médicales », après un premier bilan d’une cinquantaine de blessés, alors que l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a rapporté « 94 cas de suffocation ».
Selon Sana, le chef de la police d’Alep, Essam al-Chili, a indiqué que « les groupes terroristes ont visé les quartiers résidentiels de la ville avec des roquettes contenant des gaz toxiques, entraînant des cas de suffocation parmi les civils » samedi soir.
Samedi soir, un responsable de la santé dans la ville d’Alep avait évoqué une « possible » utilisation de « gaz de chlore ».
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Pour sa part, le Front national de libération, l’alliance rebelle la plus importante présente dans les provinces d’Alep et d’Idleb (nord-ouest), a démenti toute implication.
« Nous démentons les allégations mensongères du régime sur une attaque contre Alep qui aurait été menée par les révolutionnaires à l’aide de projectiles, encore plus à l’aide de projectiles contenant du gaz de chlore », a précisé dans un communiqué le porte-parole de la coalition rebelle du Front national de libération, Naji Moustapha.
Depuis fin 2016, Alep, la grande métropole du nord syrien, est sous le contrôle total du pouvoir de Bachar al-Assad. Cependant, des secteurs à la périphérie ouest de la ville sont tenus par des groupes rebelles qui contrôlent la province voisine d’Idleb, ultime grand bastion insurgé de Syrie.