La 3ème phase de l’INDH place l’enfance et les jeunes au centre de ses objectifs
La troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH 2019-2023), élaborée conformément aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, place l’enfance et les jeunes au centre de ses objectifs afin de réunir les conditions d’un développement global, a affirmé, jeudi à Oujda, le wali, chargé de la Coordination nationale de l’INDH, Mohamed Dardouri.
Intervenant lors d’une rencontre de communication, première d’une série de rencontres régionales autour de cette 3ème phase de l’INDH, M. Dardouri a relevé que cette nouvelle phase, qui nécessitera une enveloppe estimée à 18 milliards de DH, comporte deux nouveaux programmes (programmes 3 et 4) dédiés respectivement à l’inclusion économique des jeunes et le développement humain des générations montantes, dans le cadre de la promotion du capital humain, véritable richesse pour le Maroc.
En ce qui concerne les jeunes, cette 3ème phase s’attèlera à la consolidation des acquis des deux phases précédentes (2005-2010 et 2011-2018), qui ont permis la création de près de 9.400 activités génératrices de revenu, tout en développant une nouvelle culture pour garantir la durabilité de ces activités à travers l’accompagnement des porteurs de projets, la contribution à la formation et l’accompagnement des catégories les plus précaires dans le tissu économique, a-t-il précisé.
Le programme 4, relatif aux générations montantes, s’emploiera, quant à lui, au développement de l’enfance, en mettant l’accent sur la santé de la mère et de l’enfant, l’éducation et l’accompagnement de la petite enfance et des enfants et des jeunes issus de milieux pauvres, a ajouté M. Dardouri.
Quant aux programmes 1 et 2, liés respectivement à la résorption du déficit en infrastructures et services sociaux de base et à l’accompagnement des personnes en situation de précarité, ils visent, a-t-il poursuivi, à préserver les acquis des première et deuxième phases tout en poursuivant l’action pour remédier à une partie du déficit relevé par la carte de pauvreté multidimensionnelle, ainsi qu’à renforcer et à élargir les domaines d’intervention de l’INDH au profit des catégories prioritaires.
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M. Dardouri a également rappelé que depuis son lancement en 2005, l’INDH a réussi à réaliser quelque 43.000 projets pour un montant global de 43 milliards de DH, dont 28 milliards apportés par l’INDH.
Parmi les acquis des deux premières phases de l’initiative figurent, entre autres, la réalisation de 8.200 km de routes, pistes et ouvrages d’art, le raccordement de 230.000 familles au réseau d’eau potable et de 60.000 foyers au réseau d’électricité, la création de 519 centres de santé et 240 maisons de maternité, la construction de 1.400 maisons de l’étudiante et la création de 2.200 centres multi-sports et 512 maisons des jeunes.
Ces acquis doivent être renforcés lors de cette 3ème phase qui s’attachera également à régler certains dysfonctionnements, notamment à travers l’investissement dans le volet immatériel, l’amélioration de l’interaction des différents intervenants, le développement du professionnalisme du tissu associatif partenaire de l’INDH et le renforcement des mécanismes de suivi et d’évaluation des projets.
Selon M. Dardouri, il s’agit en particulier d’améliorer le ciblage des projets de l’INDH afin d’assurer un effet positif et concret sur les catégories concernées, en plus de développer la gouvernance territoriale de l’initiative.
Cette rencontre s’est tenue en présence notamment du wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, des gouverneurs des provinces de la région, du directeur général de l’Agence de développement de l’Oriental, des élus, des responsables des services extérieurs, des représentants de la société civile et de plusieurs personnalités.
