La France n’a jamais envisagé d’être absente à la conférence de Marrakech sur la migration
La France n’a jamais envisagé de ne pas être présente à la Conférence intergouvernementale de Marrakech sur la migration, a souligné lundi, à la cité ocre, Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’État auprès du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères.
« La France en tant qu’Etat prônant le multilatéralisme sur la scène internationale, se devait d’être ici pour participer à ce moment solennel et à cet événement planétaire », a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP en marge de la Conférence intergouvernementale sur la migration (Marrakech 10 et 11 décembre).
« En dépit des affabulations de Marine Le Pen ou par d’autres, la France a tenu à être présente pour participer à cet événement planétaire », a tenu à rappeler le responsable français.
→ Lire aussi : Le pacte mondial sur les migrations doit permettre d’aider les migrants
La France veut agir dans un cadre multilatérale car l’addition des décisions unilatérales ne peut apporter des solutions, a-t-il indiqué, relevant que le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, constitue « une véritable boîte à outils où nous avons à travailler les uns et les autres pour mettre en œuvre un certain nombre de solutions et des réponses pérennes, efficaces et concrètes ».
Le responsable français a par ailleurs regretté l’absence de pays de poids comme les Etats-Unis et de certains dirigeants qui avaient souscrit à ce Pacte mais se sont ensuite rétractés.
« L’important c’est de voir dans cette conférence plein de responsables de pays remplis de bonne volonté venus élaborer un cadre de travail pour bâtir de bonnes solutions », a-t-il insisté, relevant que le repli sur soi n’est pas une réponse et une solution pérenne.
« J’ai espoir en la capacité des pays à mettre en œuvre ce pacte compte tenu de la présence de 95 % d’Etats de la planète », a-t-il dit.