Le retour du Maroc à l’UA procède d’un sens de « responsabilité et d’engagement » pour aider à relever les défis « énormes » du continent
Le retour du Maroc à l’Union africaine procède d’un sens de « responsabilité et d’engagement » vis-à-vis des défis « énormes » auxquels fait face l’Afrique, notamment en matière de lutte contre les changements climatiques, a souligné, jeudi à New York, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, tenue au siège de l’Onu, en marge de la 71è session de l’Assemblée générale, M. Mezouar a affirmé que le Maroc, qui « n’a jamais quitté l’Afrique », continuera d’apporter sa contribution au processus de développement du continent, en renforçant les dimensions économiques et en mettant à la disposition des pays africains, son expertise dans les secteurs où le Royaume est reconnu comme « acteur majeur ».
Il a, en outre, précisé que le Maroc peut également aider notamment à mettre en œuvre des projets concrets et à identifier les mécanismes de financement, relevant que le Royaume dispose d’une expérience prouvée en matière de structuration des projets et porteuse de valeur ajoutée pour l’Afrique.
« La démarche du Maroc est reconnue sur le continent africain comme étant positive du fait qu’elle s’inscrit dans la logique de l’époque », a dit M. Mezouar, en mettant l’accent sur la nécessité de renforcer le partenariat Sud-Sud, à travers des projets structurés et les investissements.
Le ministre a, également, estimé que l’Afrique a l’ »énorme chance » de construire son modèle de développement, un modèle « adapté aux enjeux de l’avenir », mais qui tient également compte de la dimension environnementale.
Il a, par ailleurs, indiqué que la 22è conférence des parties à la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (COP22), qui se tiendra du 7 au 18 novembre prochain à Marrakech, sera un « fort moment d’inflexion », qui va aider à l’élaboration d’un agenda d’action structuré et plus précis pour faire face à l’impact des changements climatiques qui guettent l’humanité.
M. Mezouar, qui est également Président de la COP22, a relevé, dans ce sens, que le Maroc est plus que jamais déterminé à apporter sa contribution à cette prise de conscience collective pour sauver la planète terre.