Mezouar plaide pour un renforcement des investissements entre le Maroc et la Mauritanie

Le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar a plaidé, lundi à Nouakchott, pour le renforcement des opérations de co-investissement entre le Maroc et la Mauritanie.

Mezouar, qui conduit une délégation composée d’une centaine d’hommes d’affaires au Forum économique mauritano-marocain, a souligné la nécessité de renforcer ces opérations entre les deux pays liés par une communauté de destins et offrant des synergies dans plusieurs domaines tels que l’agriculture, la pêche et les mines.

Il a ajouté que la tenue de ce Forum traduit la ferme volonté de Rabat et de Nouakchott d’aller de l’avant sur la voie de renforcement de leurs relations et leur partenariat économiques. Dans le même ordre d’idées, il a insisté sur l’impératif de tirer profit des opportunités offertes pour traduire dans les faits cette volonté en projets et investissements communs.

M. Mezouar a relevé que les fortes relations historiques existant entre les deux pays impliquent l’adoption d’une action tous azimut permettant la consolidation des liens de coopération dans le domaine économique et la levée des obstacles entravant leur développement.

Pour le président de la CGEM, il est nécessaire d’œuvrer à réunir les conditions de relance de la coopération économique et commerciale entre ces deux pays maghrébins et de restructuration de leur action commune.

Dans ce sens, il a souligné l’impératif de faire de l’axe « Rabat-Nouakchott » une plate-forme économique forte en Afrique de l’ouest et un levier stratégique dans la dynamique de développement, à travers des investissements communs de nature à contribuer à la stabilité et à la sécurité de la région.

Pour sa part, le président de l’Union Nationale du Patronat Mauritanien (UNPM), Mohamed Zine Abidine Ould Cheikh Ahmed, a souligné l’importance de ce forum réunissant des opérateurs économiques et chefs d’entreprises, et qui aura un impact positif sur l’avenir de la coopération maroco-mauritanienne dans le domaine économique.

→ Lire aussi : Le Président de la CGEM conduit une importante délégation d’hommes d’affaires en Mauritanie

Il a ajouté que cette rencontre est l’occasion de promouvoir le niveau des échanges commerciaux entre les hommes d’affaires des deux pays, de développer les investissements et d’établir des partenariats économiques fructueux.

Pour sa part, la ministre mauritanienne du Commerce, de l’industrie et du tourisme, Khadija Mbareck Fall, s’est félicitée de l’excellence du niveau des relations fraternelles entre les deux pays.

Elle a ajouté que le Forum des hommes d’affaires mauritano-marocains reflète l’excellence de ces liens historiques et du niveau de coopération et d’intégration entre la République islamique de Mauritanie et le Royaume frère du Maroc.

La ministre a souligné que ces relations ont été renforcées grâce à des visites mutuelles, à des concertations continues entre les gouvernements des deux pays et à la régularité des réunions de la commission mixte de coopération mauritano-marocaine.

La Mauritanie tient à créer un environnement propice aux investissements, à promouvoir les échanges économiques et à faciliter la circulation des marchandises, notamment avec son environnement immédiat en Afrique et au Maghreb, vu le rôle des échanges économiques dans la promotion du développement, a-t-elle soutenu.

Dans ce contexte, elle a noté que la Mauritanie avait conclu plusieurs accords importants, tels que l’accord de partenariat avec la CEDEAO et un accord avec l’Union européenne, ainsi que l’accord sur la grande zone franche d’Afrique, qui permettront à la Mauritanie de jouer un rôle important dans le développement économique de cette région et d’élargir les échanges commerciaux.

Co-organisé par l’UNPM et la CGEM, ce forum, qui comprend également des rencontres B to B et la visite de la Zone franche de Nouadhibou, permettra d’explorer les opportunités d’affaires et d’investissements et de dynamiser les liens commerciaux entre les secteurs privés des deux pays dans divers secteurs notamment l’industrie, la pêche, le commerce et les services, l’énergie, les mines, l’agriculture, l’agroalimentaire, les BTP, l’immobilier, les banques et la finance, l’assurance, le textile, le tourisme et l’industrie pharmaceutique.

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