Mexique: une centaine de migrants Centraméricains tentent de franchir la frontière américaine
Une centaine de migrants centraméricains, installés à Tijuana au Mexique après l’arrivée début décembre d’une importante caravane de plus de 6.000 migrants, ont tenté en vain durant la nuit du Nouvel An de franchir la frontière américaine, rapporte la presse locale.
Ces migrants s’étaient rassemblés lundi soir dans la zone de Playas de Tijuana, sur le Pacifique, pour tenter de franchir le territoire américain malgré la présence de nombreux garde-frontières de l’autre côté du mur métallique qui marque la frontière dans cette zone, précise la même source.
Les migrants, dont de nombreux hommes mais également des femmes avec de jeunes enfants et des adolescents, ont tenté de traverser la frontière alors que de part et d’autre de la frontière se préparaient les célébrations de l’année nouvelle, mais ont dû reculer devant des tirs de fumigènes.
Ces migrants faisaient partie d’une caravane partie le 13 octobre 2018 du Honduras et qui avait parcouru quelque 4.300 km pour arriver en novembre à Tijuana, près de la ville américaine de San Diego.
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Au total, la caravane comptait plus de 6.000 migrants, pour la plupart des familles honduriennes, qui ont été hébergés dans un centre sportif par les autorités de Tijuana dans un quartier excentré, à quelques mètres du mur frontalier.
Le 25 novembre, les forces de l’ordre américaines ont repoussé quelque 500 migrants tentant de traverser le mur frontalier, en faisant usage de gaz lacrymogène. Cet épisode a traumatisé de nombreux migrants qui se sont résignés à retourner dans leur pays d’origine ou à s’installer au Mexique.
Le président américain Donald Trump avait qualifié les migrants de « criminels » voulant envahir les Etats-Unis et des milliers de militaires américains ont été déployés à la frontière.
En décembre, la mort de deux enfants guatémaltèques après leur arrestation par des garde-frontières américains a suscité aux Etats-Unis une vague d’indignation et des interrogations sur les conditions de détention des immigrés clandestins, notamment des milliers de mineurs, qui patientent dans des structures surpeuplées.