Calme au Gabon au lendemain d’une tentative de coup d’Etat
Le calme régnait mais Internet restait coupé, mardi matin, à Libreville, la capitale du Gabon où une tentative de coup d’Etat militaire a échoué hier, a constaté l’AFP.
La circulation a repris sur le bord de la mer et sur le boulevard Triomphal, siège de la Radio-télévision nationale (RTG) où l’appel au soulèvement, lancé par quelques soldats, a eu lieu, lundi à l’aube. La plupart des commerces et lieux de restauration, fermés depuis lundi matin, ont de même rouvert, ce mardi.
Un fort déploiement des forces de sécurité est visible dans la capitale, depuis lundi. Dans la nuit de lundi à mardi, des blindés de l’armée gabonaise ont patrouillé en ville.
Aux environs de minuit, quelques coups de feu sporadiques ont été entendus dans le quartier populaire Rio de Libreville, selon des sources concordantes.
Si la chaîne de télévision nationale Gabon 1ère avait repris ses programmes, lundi dans la soirée, la chaîne d’information en continu étatique, Gabon 24 est restée coupée, ce mardi matin.
A rappeler que lundi matin, une dizaine de militaires de la Garde républicaine (GR) ont tenté un coup de force, en appelant sur la radio d’Etat au soulèvement pour « sauver le pays du chaos« . Le chef du commando a été arrêté, deux de ses hommes abattus par les forces de sécurité.
Cette tentative de putsch -condamnée unanimement par l’ONU, l’Union africaine (UA), et la France- est quasi-inédite au Gabon, petit pays d’Afrique centrale d’1,8 million d’habitants, réputé pour sa stabilité.