Le wali de Bank Al-Maghrib désigné meilleur banquier central d’Afrique de l’année 2019
Le wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, a été désigné par le magazine londonien des affaires financières et internationales « The Banker » meilleur banquier central d’Afrique de l’année 2019 .
Le magazine appartenant au groupe « The Financial-Times » a choisi le Wali de BAM pour sa politique monétaire vigoureuse qui a contribué à booster la croissance économique du Maroc.
« Le secteur bancaire du pays a été renforcé, en grande partie grâce aux actions de la banque centrale et de son gouverneur, Abdellatif Jouahri », écrit le magazine.
The Banker met également en avant les performances réalisées par la Banque centrale du Royaume, citant à ce titre le passage réussi au régime de change flexible, la baisse des créances en souffrance pour la première fois depuis 2010, le lancement du paiement mobile et la maîtrise de l’inflation autour d’une moyenne de 1,5% au cours des dix dernières années.
Le magazine explique que l’économie marocaine est restée forte malgré les défis et les difficultés rencontrés après « l’impact d’une grave sécheresse sur la croissance économique en 2016, qui ne représentait que 1,2% », ajoutant que « l’amélioration des conditions météorologiques a renforcé les perspectives globales pour le pays en 2017, lorsque le produit intérieur brut a augmenté de 4,4% ».
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La même source estime en outre que l’économie marocaine « continue de présenter les bases fondamentales solides sous-jacentes, alors même que le pays fait face à un certain nombre de problèmes de développement ».
Par ailleurs, les chiffres de BAM ont tablé sur une croissance de l’ordre de 3,5% en 2018, avant de retomber légèrement à 3,1% en 2019, poursuit-on, faisant savoir que « dans ces conditions, le secteur bancaire du pays a également été renforcé, en grande partie grâce aux actions de la banque centrale et de son gouverneur, Abdellatif Jouahri ».
« Bien que les banques marocaines aient enregistré des ratios de fonds propres de catégorie 1 et d’adéquation des fonds propres modestes d’environ 9,4% et 12%, respectivement au milieu de 2018, les autres indicateurs sont restés solides », relève The Banker.
Les prix du banquier central de l’année « rendent hommage aux gouverneurs qui ont le mieux réussi à stimuler la croissance et à stabiliser leur économie ». La nouvelle consécration de M. Jouahri à l’échelle du continent africain se justifie également par les efforts entrepris en matière de supervision et de renforcement de la solidité du secteur bancaire local.
Le magazine britannique a également relève aussi que la banque centrale oeuvre à la libéralisation de la monnaie marocaine, qui serait liée à un panier de deux monnaies pesant 60% en Euro et 40% en dollar américain.