Argentine : 14 décès causés par le Hantavirus
Le bilan de décès causé par le Hantavirus en Argentine a totalisé 14 victimes au cours des six dernières semaines dans la région de Buenos Aires, suite à la mort, samedi, d’une femme à La Plata.
Cette dernière victime, une femme de 34 ans décédée dans une clinique de La Plata, travaillait dans les champs, a souligné une chaîne de télévision, citant des sources du ministère de la Santé de la province de Buenos Aires qui ont confirmé ce nouveau bilan.
Cette épidémie s’est déclenchée il y a six semaines avec plusieurs cas détectés à Epuyén, petite localité montagneuse de 3.500 habitants dans le sud-ouest de l’Argentine, où dix personnes ont succombé au virus début janvier, alors que ces cas ne sont pas forcément liés à ceux apparus dans le reste du pays, selon les autorités sanitaires.
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Dans la province de Chubut, où se trouve Epuyén, le nombre de cas recensés est déjà le double de celui de 2018, et quelque 94 personnes ont été mises en quarantaine, a-t-on précisé de source officielle.
Les symptômes du hantavirus surviennent généralement 2 à 4 semaines après l’exposition au virus. Les premiers symptômes sont la fatigue, la fièvre, des douleurs musculaires et des maux de tête. Puis 1 à 5 jours après le début des symptômes se produit le syndrome pulmonaire à hantavirus qui associe toux et difficulté à respirer. Il n’y a pas de traitement spécifique ni de vaccin contre ce virus.
L’animal réservoir est un rongeur dont l’espèce varie selon les régions du monde, l’homme est un hôte accidentel de ces virus qui peuvent être transmis par inhalation d’aérosols contaminés par les excréments ou l’urine des rongeurs infectés, par contact direct avec les rongeurs infectés vivants ou morts ou avec les matières fécales ou l’urine de ces rongeurs.