L’accord de pêche s’inscrit dans la dynamique de relance du partenariat Maroc-UE
L’accord de pêche, tout comme l’accord agricole, est à inscrire dans la dynamique de relance du partenariat stratégique multiforme entre le Maroc et l’Union européenne, appelé à relever les défis actuels et à venir, notamment ceux de la sécurité, de la stabilité et du développement, a souligné mercredi à Bruxelles, Ahmed Reda Chami, ancien ambassadeur du Maroc auprès de l’UE.
Dans une déclaration à la MAP à l’issue de l’adoption par la commission de la pêche du Parlement européen de l’accord de pêche entre le Maroc et l’UE, M. Chami a indiqué que ce vote «à une grande majorité de l’accord de pêche par cette commission, qui est compétente au fond, est une suite logique des développements positifs récents qu’a connus le partenariat Maroc UE».
«Encore une fois les députés européens, membres de cette commission, ont exprimé leur volonté de renforcer les relations avec un partenaire fiable et crédible et c’est d’ailleurs le message qu’avait livré Mme Federica Mogherini lors de son dernier déplacement au Royaume pour témoigner de l’attachement profond de l’Union européenne au partenariat avec le Maroc et souligner le rôle pionnier que joue le Royaume sur la scène africaine et euro-méditerranéenne », a ajouté M. Chami.
→ Lire aussi : Le Maroc et l’UE signent le nouvel accord de pêche
La commission de la pêche du Parlement européen réunie, mercredi à Bruxelles, a adopté l’accord de pêche par 17 voix pour, 7 contre et 2 abstentions.
Signé le 14 janvier à Bruxelles, cet accord couvre la zone de pêche s’étendant du parallèle 35 jusqu’au parallèle 22, à savoir du Cap Spartel dans le nord du Maroc jusqu’au Cap Blanc dans le sud du Royaume.
Il précise, entre autres, les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, avec une augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40,0 M€ à 52,2 M€ (+30%).
L’accord comprend également des dispositions visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées. Il prévoit aussi des exigences techniques visant la préservation de la durabilité des ressources halieutiques et la protection de l’environnement marin.