Rabat: de nouvelles approches s’imposent pour faire de la transition sociétale un moteur de développement socio-économique
Des universitaires réunis, mercredi à Rabat, ont plaidé en faveur de nouvelles approches et de nouveaux outils en mesure d’ériger la transition sociétale en moteur de développement socio-économique, aux niveaux local, régional et international.
Lors d’une journée scientifique intitulée « Un monde en transition », qui coïncide avec le premier conseil scientifique décentralisé de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), les participants ont souligné la nécessité d’investir de manière intensive dans la formation, la recherche et l’innovation, afin d’accompagner cette transformation et de répondre aux Objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les Nations Unies à l’horizon 2030.
Dans ce sens, le président de l’Université Mohammed V, Mohamed Rhachi, a relevé que la question des « transitions » était l’une des sujets qui avaient suscité ces dernières années l’intérêt du monde, particulièrement à la lumière des changements parfois « violents » que connait le monde, précisant que les pays du nord, comme ceux du sud, sont invités à investir massivement dans la formation, la recherche et l’innovation afin de faire face à ces changements et de répondre aux problèmes urgents liés aux ODD.
Le Maroc est devenu une référence en matière d’échange d’expertises entre les pays en vue de développer et évaluer les « transitions » à tous les niveaux, a rappelé M. Rhachi, mettant en avant le sérieux de la coopération entre le Maroc et la France dans le domaine de la recherche et développement reflétant l’attention particulière accordée par les pays à cette question, qui devrait être au cœur des stratégies de développement urbain.
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Pour sa part, le doyen de la Faculté des sciences de Rabat, Mourad El Belkacemi, a indiqué que la coopération étroite et stratégique entre le Maroc et l’IRD est dans l’intérêt du développement socio-économique aux niveaux local, régional et national et constitue une occasion de discuter des progrès scientifiques et d’échanger les expériences entre les deux parties ».
Cette coopération incite les universitaires et les chercheurs à jouer un rôle efficace et à unifier les efforts de manière durable, a relevé M. El Belkacemi, ajoutant que « le choix du sujet de cette rencontre n’est pas du hasard, mais le résultat du grand intérêt que portent la Faculté des sciences et de l’IRD aux problème des transitions.
De son côté, le président-directeur général de l’IRD, Jean-Paul Moatti, a affirmé que le Maroc et la France entretiennent un partenariat de longue date et une coopération au niveau de la recherche scientifique depuis 50 ans citant à titre d’exemple la désignation de la professeure marocaine, Maria Senoussi, en tant que premier président du conseil scientifique de l’Institut provenant des pays du sud.
Le partenariat s’est renforcé grâce à l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI et du Président français Emmanuel Macron visant à consolider cette coopération et à promouvoir le développement durable et à relever les défis dans ce domaine, s’est félicité M. Moatti.