Sous le règne de SM le Roi, le traitement du dossier du Sahara repose sur l’efficacité et l’anticipation
Sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, le dossier du Sahara marocain est géré selon un nouveau traitement basé sur une diplomatie efficace, efficiente et d’anticipation, a écrit jeudi le journal saoudien « Riyad ».
Dans un article intitulé « Le Sahara marocain : entre la légitimité historique et la légalité juridique », la publication souligne que cette nouvelle approche « repose sur une action proactive adossée à des objectifs bien définis, partant de la foi immuable du Maroc en ses droits et de son attachement à l’intégrité de son territoire ».
Illustrant l’article par des photos de Marocains ayant participé à la marche verte, le quotidien saoudien relève que la date du 6 novembre 1975 a marqué un tournant décisif dans la gestion du dossier du parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc.
Cette gestion, peut-on lire, préconisait désormais le réalisme politique tout en faisant valoir le rôle du tandem Trône/Peuple dans la lutte contre les thèses séparatistes et colonialistes qui ciblaient le Maroc à l’époque.
Le Royaume a également fait sienne une stratégie pertinente pour contrer les attaques répétées qui visaient à semer la zizanie à l’intérieur du pays et à brandir la carte des droits de l’homme à l’extérieur, notamment à la lumière des revers cuisants que subissait le principe de l’autodétermination ».
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Selon la publication, « le droit des peuples à l’autodétermination est l’un des droits humains les plus anciens qui s’est imposé face aux puissances colonialistes après les pressions des mouvements de libération nationale à travers le monde ». Or, nuance la publication, il ne faut pas feindre d’ignorer que « la stipulation du doit à l’autodétermination dans les textes onusiens est intervenue dans le sillage des efforts de l’ONU pour la libération des peuples du colonialisme et non pas pour le morcellement des Etats et l’atteinte à leur souveraineté et à leur intégrité territoriale ».
« Il faut reconnaitre le rôle d’avant-garde joué par le Maroc dans la consécration du droit à l’autodétermination qui visait essentiellement le retour à la normale de l’intégrité territoriale des Etats occupés et une rupture avec les politiques impérialistes », écrit le journal, soulignant que le Royaume figurait parmi les premiers pays à avoir donné corps à ce principe en reconnaissant en 1776 les Etats Unis d’Amérique.
La publication rappelle, également, que l’Espagne, qui occupait le Sahara marocain, était pour des discussions directes avec le Royaume du Maroc en vue de soutenir la décolonisation dans la région, relevant que le Maroc ne cessait de revendiquer la récupération de ce territoire sous occupation espagnole, après une indépendance inachevée en 1956, à commencer par le discours historique de feu Mohammed V en 1958 avant qu’une délégation marocaine, conduite par feu Hassan II, encore prince Héritier à l’époque, ne présenta en 1960 une demande officielle près l’ONU au sujet de la nécessité de mettre fin à l’occupation au Sahara.
Le journal signale, par ailleurs, que la résolution onusienne N 1514 intitulée « Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux » a dénué la thèse séparatiste de tout fondement, lorsqu’elle a stipulé que « toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l’unité nationale et l’intégrité territoriale d’un pays est incompatible avec les buts et les principes de la Charte des Nations Unies ».
La même source relève que le principe édictant l’impératif de non exploitation du droit à l’autodétermination dans des buts visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale et nationale des Etats a été réitéré à travers plusieurs résolutions onusiennes, dont celle N 2625 adoptée en 1970 par l’Assemblée générale de l’ONU, qui a souligné que ce principe demeure tributaire de l’impératif de respecter l’unité nationale et l’intégrité territoriale des Etats indépendants et souverains.
Le journal s’attarde également sur l’avis consultatif, sans équivoque, rendu par la Cour internationale de justice en 1974, qui a confirmé que le « Sahara n’était pas un territoire sans maître au moment de la colonisation par l’Espagne », précisant au contraire que les tribus sahraouis avaient des « liens juridiques » avec le Royaume du Maroc.