À la découverte de Forbidden City: Un trésor caché vibrant d’histoire et de mystère
La Cité interdite, également connue sous le nom de Forbidden City, est bien plus qu’un simple complexe palatial impérial au cœur de Pékin, en Chine. Construite en 1406 par l’empereur Yongle de la dynastie Ming, cette merveille architecturale a été longtemps hors de portée pour la plupart des sujets du royaume, d’où son nom intrigant.
Début octobre, une délégation de représentants religieux et de médias d’Asie occidentale et d’Afrique du Nord, comprenant notamment Maroc diplomatique, a eu l’honneur de visiter cette cité historique. Invitation du ministère des Affaires étrangères chinois, leur mission était de partager et d’explorer l’histoire politique et culturelle fascinante de la Chine.
D’une superficie impressionnante de 72 hectares, la Cité interdite a été désignée en 1987 site du patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de son importance en tant que centre du pouvoir chinois pendant cinq siècles. Mais ce n’est pas seulement son héritage qui rend cet endroit unique.
L’architecture de la Cité interdite est un véritable chef-d’œuvre, respectant rigoureusement la pratique traditionnelle chinoise du feng shui. Chaque bâtiment et espace cérémoniel a été soigneusement conçu pour exalter le pouvoir impérial tout en rappelant l’humilité de l’individu.
Parmi les points de repère les plus remarquables de cet immense complexe se trouve la majestueuse porte Wu, l’entrée sud de la Cité interdite. Gardée par des sculptures de lions et de sphinx, cette structure imposante est un symbole de grandeur. Au-delà de la porte se trouve une cour spacieuse, traversée par une rivière d’eau dorée en arc de cercle, où cinq ponts en marbre blanc mènent à la porte de la Suprême Harmonie.
La Cour Extérieure, située au nord de la porte de la Suprême Harmonie, est le cœur vibrant de la Cité interdite. C’est ici que se dressent les trois principales salles d’administration, surplombant une immense place où des milliers de sujets venaient rendre hommage à l’empereur. La salle de la Suprême Harmonie, le plus grand bâtiment du complexe, trône fièrement avec son trône impérial. À proximité se trouvent la salle de la Central Harmonie et la salle de la Préservation de l’Harmonie, qui étaient autrefois le lieu de fonctions gouvernementales vitales.
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Mais le voyage ne s’arrête pas là. Au nord de la Cour Extérieure se trouve la Cour Intérieure, abritant les quartiers de vie impériaux. Un peu plus loin, à la limite nord de la Cité interdite, se trouve le jardin impérial. Dans cet oasis de verdure de 1,2 hectares l’empereur trouvait la tranquillité, entouré d’arbres majestueux, de bassins remplis de poissons, de parterres de fleurs exotiques et de sculptures inspirantes. Au cœur de ce jardin se trouve la salle de la Paix impériale, un temple taoïste où l’empereur se retirait pour méditer et contempler.
La Cité interdite est bien plus qu’un simple complexe palatial. C’est un symbole du pouvoir et de l’histoire de la Chine, un témoignage vivant d’une époque révolue. Sa beauté architecturale, son héritage culturel et son atmosphère mystérieuse en font un lieu incontournable pour quiconque souhaite plonger dans l’histoire fascinante de la civilisation chinoise.
Avec cette visite privilégiée des représentants religieux et des médias venus d’Asie occidentale et d’Afrique du Nord, la Cité interdite continue de briller comme un joyau culturel, prêt à dévoiler ses secrets aux visiteurs curieux du monde entier.