A Rotterdam, une marche hostile au Maroc dévoile le plan des séparatistes de l’étranger avec le Hirak
Par Houcine Aït Marghad
Dans une vidéo enregistrée et diffusée depuis Rotterdam, la haine de quelques dizaines de prétendus « républicains » rifains installés en Hollande a révélé jusqu’où leur trahison au Maroc peut aller. Une poignée de séparatistes rifains installés dans cette ville et alentours, ont tenté une marche, brandissant des pseudo-drapeaux et des banderoles d’une prétendue « république du Rif », appelant au séparatisme et au républicanisme. Leurs revendications étaient si criminelles et utopiques que la plupart des internautes marocains ayant commenté leur vidéo ont tenu à dénoncer leur forfaiture.
« Vive le Roi et vive la Patrie », « Les trafiquants de drogues dévoilent leurs visées séparatistes » ou encore « A bas les traîtres » sont quelques exemples de commentaires de la plupart des internautes ayant visionné la vidéo où l’on peut lire sur une banderole : « Rif is not Morocco » (le Rif n’est pas le Maroc). Un slogan qui démasque les vraies manœuvres de ces fricoteurs qui manipulent les événements qui ont eu lieu à Al Hoceima pour répandre leurs lubies hérétiques.
Le prétexte de cette trahison affichée est évidemment la confirmation en appel des peines infligées aux membres du Hirak, condamnés en juin dernier à des peines de 1 à 20 ans pour leur implication dans ce que la justice appelle une « atteinte à la sécurité de l’Etat et de tentative de déstabilisation du pays ». Cette confirmation en appel, prononcée le 5 avril, est pourtant jugée « clémente » par la partie civile, eu égard aux violences commises par les membres du Hirak à l’encontre des représentants de l’autorité publique, des citoyens et leurs biens, des policiers et aux destructions des matériels de la cité.
La manifestation de Rotterdam – insignifiante à vrai dire par le dérisoire nombre de séparatistes rifains qui l’ont organisée – nous interpelle : elle témoigne en revanche du perfide lien qui a toujours existé entre certains membres du Hirak et les réseaux antimarocains implantés en Hollande. C’est la preuve par deux que le Hirak rifain est le prolongement quasi organique de milieux hostiles au Maroc et à la Monarchie qui en Europe notamment par des relais mafieux, de trafiquants de drogues, de l’immigration illégale et autres activités délictueuses. Certains condamnés du Hirak ont été confrontés, preuves à l’appui, aux faits qui leur ont été reprochés sur leur implication patente dans la déstabilisation du pays. Il s’agit entre autres du « journaliste » El Mehdaoui, jugé pour sa « non dénonciation » avérée d’une tentative d’introduction criminelle sur le sol marocain d’armes et donc de complot contre le pays.
La vidéo de Rotterdam est une démonstration supplémentaire de la collusion plus que claire entre les milieux séparatistes qui s’activent en Hollande notamment et les membres du Hirak dans le Rif qui constituent leur relais. Les réactions du peuple marocain à travers les réseaux se font fortes de dénoncer le caractère complotiste et traitre de ces manœuvres et des calomnies contre le Roi et le Maroc. Le verdict ainsi prononcé en appel contre les membres du Hirak est fondé sur un faisceau de preuves inaliénables, d’autant plus décisives que l’opinion publique – hormis ceux qui les soutiennent – est convaincue de leur véracité et surtout du lien tangible, visible et profond entre les séparatistes à l’œuvre en Europe et leurs protégés dans le Rif qui relaient les slogans anti-marocains et se font les exécuteurs des complots ourdis depuis des années contre le Maroc et ses institutions.
C’est dire en fin de compte que, d’une illusoire revendication économique et sociale, le Hirak a bel et bien été une tentative de déstabilisation téléguidée.