À une semaine des élections, Harris et Trump au coude-à-coude

À une semaine du jour de l’élection prévu le 5 novembre, les deux candidats à la présidentielle américaine, Donald Trump et Kamala Harris, sont toujours au coude-à-coude, selon une analyse des derniers sondages d’opinion.

D’après l’analyse du New York Times, qui s’appuie sur une série de sondages effectués récemment, la candidate démocrate devance l’ancien président républicain d’un point de pourcentage, avec 49% des intentions de vote contre 48% pour Trump.

Cette différence est largement comprise dans la marge d’erreur des sondages, qui est d’environ 3%.

L’avance de l’actuelle vice-présidente sur le candidat du parti républicain est la plus faible depuis fin août, peu après la nomination de Harris à la place de Joe Biden. À l’époque, l’écart se situait à 49% contre 46%.

Dans les sept Etats pivots, qui déterminent généralement l’issue dus scrutin, le duel est tout aussi serré, avec des marges ne dépassant pas un point de pourcentage de différence, s’ils ne sont pas à égalité.

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Pour remporter le ticket de la présidence, le candidat doit remporter un minimum de 270 voix des grands électeurs. À l’état actuel, les deux candidats sont loin de sécuriser cette victoire, avec Harris créditée de 226 votes, et Donald Trump de 219.

Si les résultats des sondages s’avèrent corrects le jour de l’élection, Harris pourrait recueillir les votes nécessaires pour accéder à la magistrature suprême. Mais, nuance le New York Times dans son analyse, Trump peut “facilement l’emporter dans les Etats clefs, si les sondages le sous-estiment déjà”, ajoutant qu’un changement de tendance ou un sondage erroné “n’est pas un fait rare”.

Revenant sur les expériences électorales récentes, le grand quotidien rappelle qu’en 2016 et 2020, les sondages avaient sous-estimé l’attrait de Trump auprès des électeurs. En 2012, ils avaient mal interprété la performance de Barack Obama, alors qu’en 2022, les démocrates avaient largement dépassé les sondages lors d’une élection de mi-mandat.

Le New York Times remarque, par ailleurs, que la percée de Harris dans les sondages, suite à sa nomination candidate du parti démocrate, n’est qu’un lointain souvenir.

Les tendances ont clairement changé en faveur de Trump, note le quotidien, tout en soulignant qu’il serait prématuré de surestimer ses gains.

Avec MAP

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