A Washington, Biden s’insurge contre l’extrémisme aux Etats-Unis
A l’occasion d’une conférence organisée jeudi à la Maison Blanche, le président américain Joe Biden s’est insurgé contre les idées extrémistes et racistes qui incitent à la violence, tout en appelant à faire front commun ce phénomène.
« Nous ne pouvons pas rester silencieux. Il y en a qui disent que lorsque nous évoquons (l’extrémisme), nous divisons le pays », a indiqué le locataire de la Maison Blanche.
« En l’évoquant, nous le faisons taire, plutôt que de nous taire. Le silence creuse les blessures », a dit M. Biden qui avait été annoncé sur scène, de manière très symbolique, par la mère d’une jeune fille tuée pendant une manifestation de suprématistes blancs.
Heather Heyer, 32 ans, est morte en août 2017 à Charlottesville (Virginie, est) quand un sympathisant néo-nazi avait foncé en voiture dans une foule de militants antiracistes.
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Ces derniers protestaient contre une marche de centaines de membres de l’ultra droite, une manifestation dont Joe Biden a encore dit jeudi qu’elle l’avait convaincu de sortir de sa retraite politique pour se lancer dans la course à la Maison Blanche.
« La haine n’est jamais vaincue, elle se cache seulement, et si on lui donne de l’oxygène, elle sort de sa cachette. Ces dernières années, nous lui avons donné trop d’oxygène en politique, dans les médias et sur internet », a encore dit le président américain.
Sur ce dernier point, Joe Biden entend « tenir les réseaux sociaux responsables de la diffusion de la haine et de l’incitation à la violence », a-t-il déclaré.
Il a appelé le Congrès à « mettre fin à l’immunité spéciale » dont elles jouissent via une disposition législative contraire, qui, au contraire des éditeurs de presse par exemple, ne les tient pas responsables des contenus publiés.
Avec MAP