Accord de pêche Maroc-UE : le tribunal européen inflige un cuisant échec au Polisario
Le tribunal de l’Union européenne vient d’infliger à nouveau un cuisant échec au Polisario, en rejetant son recours en annulation de l’accord de pêche conclu en 2013 entre le Maroc et l’Union Européenne, affirme le quotidien congolais « lephareonline ».
Il s’agit d’un cuisant échec pour le Polisario dans la mesure où le tribunal a non seulement déclaré non recevable la requête contre l’accord qui vient d’expirer, mais dénie également la qualité d’agir au Polisario, souligne vendredi la publication paraissant à Kinshasa.
La décision du tribunal de l’UE intervient après les deux décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de 2015 et de 2016 sur l’accord d’association et l’accord agricole Maroc-UE qui ont été toutes les deux en faveur du Royaume.
Dans son ordonnance, rappelle-t-on, le tribunal estime que le front polisario « n’est pas directement ni individuellement concerné » par l’accord de pêche et « ne peut, en tout état de cause, pas être regardé, compte tenu des arguments qu’il invoque, comme ayant qualité pour agir », déclarant par conséquent « irrecevable dans son intégralité » le recours en annulation.
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« Ainsi, les choses deviennent plus claires. Il n’y a plus de confusion possible à entretenir à ce sujet. D’abord, l’accord de pêche attaqué a pris fin le 14 juillet 2018, soit 5 jours avant le verdict. Ensuite, l’accord agricole comme celui de pêche, connaissent une adaptation conforme aux décisions de la Justice de l’UE », explique « lephareonline ».
D’après le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, cité par la publication, la décision de justice de l’UE est une nouvelle victoire pour le Maroc vu que « le recours est rejeté dans son intégralité car l’accord attaqué a pris fin le 14 juillet 2018, soit 5 jours avant l’ordonnance du tribunal datée du 19 juillet », notant que le tribunal reste conforme aux premières motivations déjà exprimées par la Cour de Justice et dont les deux accords, en l’occurrence agricole et de pêche, tiennent désormais compte.
« L’accord reste valable dans le fond. Le Polisario n’a pas qualité à agir dans ce dossier suivant les termes du tribunal », a relevé le ministre, notant que le Maroc a intégré des mentions explicites et formelles aux territoires « de nos provinces du Sud aux deux accords, agricole et de pêche ».