ACOA 2019: les experts-comptables décortiquent le « secteur public » à Marrakech
C’est au Maroc que se tiendra du 19 au 21 juin 2019 au Palais des Congrès à Marrakech, le 5ème Congrès Africain de la Profession Comptable, ACOA 2019.
Cette rencontre d’envergure internationale organisée par l’Ordre des Experts-Comptables du Maroc, en collaboration avec la Fédération Panafricaine des Professionnels de la Comptabilité (PAFA) s’articulera sur une thématique tant opportune que d’actualité à savoir, « Pour un secteur public performant en Afrique ».
Conscients de l’importance de leurs rôles dans la stimulation de la logique de performance et du résultat au sein du secteur public, l’Ordre des Experts-Comptables du Maroc, riche de ses 640 membres, décortiquera le secteur public en termes d’efficacité, d’efficience et d’économie.
C’est également une preuve tangible de l’engagement effectif des experts-comptables pour asseoir les objectifs de la PAFA, œuvrant ainsi au service de l’intérêt public, mais surtout, de la volonté d’épouser la vision stratégique et l’engagement panafricain du souverain à acquérir une visibilité continentale sans précédent et à déployer une dynamique de coopération Sud-Sud dans laquelle le Maroc se positionne en tant que Hub incontournable.
Il est à souligner que le Maroc est membre de la PAFA et siège au sein de son Conseil d’administration. Rappelons aussi que la PAFA regroupe 53 organisations profession- nelles de 43 pays et compte 107 000 professionnels.
En vue de contribuer fortement à cet objectif qu’est la « performance du secteur public en Afrique », la profession comptable, tout en associant l’écosystème, appréciera et débattra pendant l’ACOA 2019 autour de 3 axes majeurs :
- De fortes institutions publiques soutenant la performance des politiques publiques et la valeur du management public en Afrique ;
- Réflexion intégrée- un outil pour gérer les ressources et la performance du secteur public pour le bénéfice des citoyens : Quels impacts, pour quelles performances ;
- Évaluation de la performance et responsabilité : Quelles performances pour quels impacts ?
Avec 10 plénières et 20 ateliers, les participants tenteront d’apporter des réponses aux problématiques des pays africains à travers des thématiques au cœur des préoccupations réelles. Dans un premier volet, seront appréhendés les thèmes suivants :
- Éducation / Santé : Modèles de management public ;
- Gouvernance du secteur public ;
- Rationalisation de l’investissement public;
- Gestion des performances dans les secteurs de la Justice et des Impôts ;
- Performance des programmes de développement
Dans la continuité du premier axe, seront traités les sujets ci-après : Modèles de finance- ment des Infrastructures publiques ; Régionalisation, Déconcentration, Décentralisation et gestion des performances ; Management des collectivités territoriales (Innovation – Contrôle interne – Apports de la gestion comptable, Systèmes de pilotage/budgétisation) ; Réforme des finances publiques en Afrique.
Le deuxième axe traitera des sujets comme La relation entre la performance du secteur public et la croissance économique ; Gestion des services publics : Modèles innovants et leur pertinence pour l’Afrique ; Promotion du capital humain, employabilité et performance ; Efficience et efficacité des politiques fiscales. Le partenariat public-privé n’est pas en reste. Il s’agira à ce niveau de revisiter la feuille de route pour un PPP gagnant.
Tandis que dans l’Axe 3, sont prévus des échanges sur les systèmes de mesure et d’évaluation des performances du secteur public : Best practice; La comptabilité en tant que système et/ou de langage de mesure, reddition des comptes, reporting intégré et digitalisation, en tant que moteurs de la performance. Construire un réseau de pipeline et développer une idéologie africaine, tels sont également les leitmotivs des débats au niveau de cet axe.
→ Lire aussi : Administration : le Maroc accélère la transformation digitale du secteur public
Aussi, le Congrès connaîtra la participation d’instituts spécialisés du secteur public et de plusieurs organes de recherche réputés dans le monde (ENA – HEC – Harvard) pour répondre à la question : Quels systèmes de contrôle des performances du secteur public pour un développement durable en Afrique?
Des intervenants de premier ordre prendront la parole lors des conférences, débats et ateliers techniques portant sur les défis affrontés en Afrique afin de favoriser le dévelop- pement de son économie. Les panelistes de l’OEC, de la PAFA, de l’IFAC*, de la CEDEAO*, de l’UNION AFRICAINE*, ainsi que des représentants des gouvernements, des économistes, des philosophes, des représentants d’écoles prestigieuses ou encore d’instituts de recherche, tous sont attendus pour partager leurs expertises, leurs visions et leurs recommandations.
Pour porter les débats de ces différents axes, la plénière d’ouverture se penchera avec des intervenants de référence sur une réflexion globale de « L’Afrique en tant que continent intégré, prospère et en paix, tourné vers l’agenda 2063 de l’union africaine », « du rôle de la démocratie et de l’innovation pour soutenir la performance du secteur public ». Cette réflexion planchera également sur la composante genre, en tant que levier à actionner davantage au service du secteur public.
Plus de 1000 congressistes venant de différents bords d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe seront donc au RDV de ce Congrès International, l’ACOA 2019. Des discussions avec une grande valeur ajoutée en perspective, au service d’une Afrique plus lumineuse.
À propos de l’Ordre des Experts-Comptables du Maroc
Déterminé à porter les objectifs nationaux, depuis sa création en 1993, l’Ordre des Experts-Comptables, en tant que régulateur et partenaire institutionnel des pouvoirs publics accompagne les différents chantiers structurants dont la normalisation comptable, la clarification des règles fiscales, la clarification des règles juridiques et l’amélioration du climat des affaires.
Ainsi l’Ordre des Experts-Comptables est au service de l’économie depuis 25 ans et œuvre pour une profession forte et pérenne. En effet, la profession comptable au Maroc, forte de ses 640 membres se veut à haute valeur ajoutée pour l’économie. Elle est ouverte sur son environnement local et continental. Elle est également regardante quant à la composante genre, essentielle pour le développement socio-économique.
Au niveau de l’échiquier international, la profession est membre de 5 fédérations dont la Fédération Internationale des Comptables (IFAC), la Fédération Panafricaine des Comptables (PAFA), la Fédération des Experts Comptables Francophones (FIDEF), la Fédération des Experts-Comptables Méditerranéens (FCM) et enfin, la Fédération Arabe des Experts Comptables et Auditeurs (AFAA).
À propos de la PAFA
La PAFA est une fédération représentant la profession comptable en Afrique. Créée en mai 2011, elle se définit comme une organisation à but non lucratif regroupant 53 Organi- sations professionnelles comptables (OPA) de 43 pays. Sa mission est d’accélérer et de renforcer la voix et la capacité de la profession comptable à travailler dans l’intérêt public, faciliter le commerce et améliorer les avantages et les services de qualité pour les citoyens de l’Afrique.
Le mandat de la PAFA est fondé sur le postulat suivant : lorsque les organisations comptables professionnelles nationales sont fortes, elles ont la capacité de pousser la mise en place de bonnes pratiques de gestion financière, de responsabilisation, de transparence et de bonne gouvernance au sein des entités publiques et privées.
La PAFA croit fortement que sa capacité à développer des compétences institutionnelles permettra l’accélération de la croissance économique et la réduction de la pauvreté en Afrique. Sa vision est de travailler dans l’intérêt public en dirigeant et en développant la profession comptable en Afrique, et en offrant de la valeur à ses membres.
La PAFA adopte une approche à plusieurs niveaux pour s’engager avec les parties prenantes au niveau continental, régional et national. La fédération vise à développer la profession et à travailler en collaboration pour conduire les programmes de l’Afrique.