Affaire de la Kalachnikov factice à Rabat : Le procureur général se saisit du dossier
L’affaire d’un jeune de 17 ans à Rabat prend une nouvelle tournure : après avoir été arrêté avec une Kalachnikov factice et un uniforme militaire, le dossier est désormais examiné par le procureur général du Roi, impliquant des investigations approfondies.
L’enquête se poursuit concernant un jeune de 17 ans, élève dans un établissement français situé à Rabat, chez qui les autorités ont découvert une Kalachnikov ainsi qu’un uniforme militaire. Selon les dernières informations fournies par la préfecture de la sûreté de Rabat, l’arme en question était en fait factice. Le suspect l’aurait acquise via un site de commerce en ligne, ce qui a été confirmé lors des investigations initiales.
Le jeudi 29 août, ce jeune homme a été appréhendé par une brigade équestre alors qu’il imitait des exercices militaires dans la forêt urbaine Ibn Sina (Hilton) à six heures du matin. Il s’était installé dans cette zone pour simuler des activités militaires, ce qui a attiré l’attention des forces de l’ordre. Selon des informations relayées par les médias, après avoir été intercepté, l’arme factice a été confisquée et le suspect a été transféré au commissariat du deuxième district d’Agdal-Hassan pour être entendu.
Dans les heures qui ont suivi, le procureur du Roi a donné l’ordre de procéder à une perquisition du domicile du jeune homme. Au cours de cette opération, les enquêteurs ont découvert un uniforme militaire et plusieurs autres objets. Suite à cette découverte, le suspect a été placé en garde à vue pour permettre le bon déroulement de l’enquête. Le vendredi 30 août, l’interrogatoire a commencé avec la participation de représentants de divers services de sécurité, afin de clarifier les circonstances entourant cette affaire.
L’enquête ayant pris de l’ampleur, le dossier a été transmis au procureur général du Roi près la cour d’appel de Rabat pour un examen plus approfondi.
Les objets saisis sont maintenant sous la responsabilité d’unités spécialisées, y compris des experts en explosifs, pour évaluer leur nature et leur éventuelle utilité. D’après les informations disponibles, il apparaît que le suspect est scolarisé dans une école française à Rabat et que son père réside aux États-Unis. Comme ce dernier n’était pas au Maroc le 30 août, les enquêteurs ont convoqué la mère du jeune homme pour assister à l’audition de son fils mineur et apporter les éclaircissements nécessaires.