Les agences spatiales d’une vingtaine de pays préconisent la création d’un « Observatoire spatial du climat »
Les agences spatiales d’une vingtaine de pays ont préconisé la création d’un « Observatoire spatial du climat » en vue de partager leurs données satellitaires sur le climat et d’en assurer à terme la libre circulation.
Les agences, qui ont adopté lundi soir une Déclaration en ce sens au terme d’une réunion au siège du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) à Paris, ambitionnent de pouvoir mettre en commun les données recueillies dans ce domaine depuis l’espace comme c’est déjà le cas au niveau mondial pour les données spatiales sur les catastrophes naturelles,
Sur les 50 variables climatiques essentielles à la compréhension climatique, 26 sont observées depuis l’espace grâce à des satellites. Ces derniers suivent notamment l’évolution des températures du globe, la hausse du niveau des océans, l’émission de gaz à effet de serre comme le gaz carbonique et le méthane.
Préalablement à la réalisation de ce projet d’Observatoire, les agences qui lui sont favorables devront réfléchir à des standards communs pour leurs données climatiques, a-t-on cependant fait observer.
La Chine, le Japon, l’Inde, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, la Suisse, l’Autriche, la Suède, la Norvège, la Roumanie, l’Ukraine et les Emirats Arabes Unis notamment ont adopté cette « Déclaration de Paris », rédigée sous l’impulsion de la France.