Agressions israéliennes à Al-Qods : le Maroc a appelé les choses par leurs noms
Le Maroc a appelé les choses par leurs noms face aux récents événements survenus dans la mosquée Al-Aqsa, affirme l’écrivain-journaliste, Abdelhamid Jmahri.
Dans un éditorial à paraître lundi au quotidien « Al Itihad Al Ichtiraki », M. Jmahri écrit que le Maroc « n’a pas hésité à qualifier l’attentat d’attentat, l’occupation d’occupation, la condamnation de condamnation, et la dénonciation de dénonciation face à ce qui se passe dans la mosquée bénie Al-Aqsa ».
L’écrivain-journaliste qualifie de « fort » le communiqué publié, samedi, par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, relevant que la diplomatie marocaine a interagi avec les événements survenus à Bayt al-Maqdis en « appelant les choses par leurs noms propres ».
La position marocaine « fait écho à la vague de dénonciation qui a envahi la Oumma islamique, et remué ses émotions lors de ce moment violent durant le mois béni de Ramadan », souligne-t-il.
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L’éditorialiste a dans ce sens mis en avant les actions du Comité Al-Qods, présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans la défense de la ville sainte et sa mosquée la plus prestigieuse, dont le Maroc s’est engagé à défendre, à parler en son nom et à mobiliser le monde diplomatique en son nom.
Aux yeux de l’écrivain-journaliste, le langage du communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, reflète « sans ambigüité ni fioriture rhétorique, une condamnation ferme et une dénonciation de ce qui se passe » à la mosquée Al-Aqsa.
Le communiqué a préservé le pouvoir des mots pour exprimer cette position, en désignant les soldats qui ont pris d’assaut la mosquée comme « forces d’occupation israéliennes » et en qualifiant l’attaque « d’incursion, de fermeture des portes et d’agression des fidèles sans défense », observe-t-il.
Pour M. Jmahri, la position ferme et claire du Royaume n’a pas manqué de mettre le point sur les effets de cette agression flagrante sur les sentiments de la Oumma islamique qui sont à même de « saper l’opportunité de restaurer la paix en attisant les sentiments de haine et ravivant l’extrémisme contre la paix elle-même ! ».
Ce constat est clairement démontré dans le paragraphe du communiqué qui dit que « cette agression flagrante et cette provocation méthodique durant le mois du Ramadan contre le caractère sacré de la mosquée et sa place dans le cœur de la Oumma islamique ne fera qu’attiser les sentiments de haine et d’extrémisme et réduire à néant les chances de relance du processus de paix », ajoute-t-il.
Par ailleurs, l’éditorialiste met l’accent sur la nécessité de rétablir le processus de négociation politique pour le règlement du conflit comme exprimé désormais par les Palestiniens, soulignant qu’à contrario, il ne serait qu’une autre « recette non magique » à raviver l’occupation.
Avec MAP