Agriculture : Le déficit pluviométrique menace le rendement agricole
Au Maroc, les terres destinées à la production agricole atteignent une superficie de 7,5 millions d’hectares. En plus de cela, certaines terres sont définitivement réservées aux cultures, s’étendant sur plus de 1,5 million d’hectares. Il existe également une zone utilisée comme prairies et pâturages permanents, couvrant 21 millions d’hectares. Avant la pandémie, en 2019, le secteur de l’agriculture, de la foresterie et de la pêche a contribué à hauteur de 11,38 % au PIB du pays, ce qui était supérieur à celui des autres pays d’Afrique du Nord. Les produits agricoles sont des moyens de subsistance au Maroc. Cependant, en 2020, les dépenses des ménages sur les produits de ce secteur ont été réduites face aux impacts socio-économiques de la pandémie de coronavirus.
Concernant, les fruits issus d’une des composantes majeures de la production agricole marocaine, environ 1,3 milliard de dollars américains de fruits et de noix ont été exportés du pays en 2019, les agrumes à eux seuls ont été exportés à un volume de 522 000 tonnes métriques au cours de la campagne de commercialisation 2019/2020.
Des prières sont prononcées ce vendredi dans toutes les mosquées du Maroc dans l’espoir de faire tomber la pluie. Ces prières interviennent alors que la sécheresse touche tout le pays.
Pourtant le Maroc ne fait pas exception de la vague de chaleur qui touche tout le monde entier. D’ailleurs l’année 2020 a été considérée comme l’année la plus chaude. En 2021, des canicules ont atteint jusqu’à 50° la journée et 30° le soir.
Ces températures ont fait que le Maroc enregistre aujourd’hui un déficit pluviométrique très sévère. Selon le gouvernement, les réserves de barrages ont atteint un niveau très bas de 34% la semaine dernière contre 46% l’année dernière à la même période.
Selon des études menées par des universités marocaines, la température moyenne dans l’État a augmenté de 4 % depuis les années 1960 et les précipitations annuelles ont diminué. La sécheresse a entraîné de graves mauvaises récoltes dans l’agriculture. 40% de la population marocaine vit de l’agriculture, le secteur génère plus de 15% du produit intérieur brut.