Amélioration notoire de la qualité de l’air à Bruxelles en 10 ans
La qualité de l’air s’est nettement améliorée en 10 ans dans la région de Bruxelles-Capitale, notamment grâce à la réduction des émissions dues au trafic routier, affirme, mardi, le département régional de l’Environnement.
L’amélioration de l’air respiré dans la capitale est notamment due à l’amélioration des technologies ainsi qu’à la mise en place de la zone basse émission en 2018, une part importante de la pollution étant issue du trafic routier, souligne Bruxelles Environnement, sur base de son rapport annuel sur la qualité de l’air.
L’an dernier, toutes les valeurs limites et cibles européennes actuelles en matière de qualité de l’air étaient respectées, relève la même source, précisant qu’entre 2022 et 2023, les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) et de particules fines PM10 et PM2.5 ont diminué d’environ 10%.
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Depuis la mise en place de la zone basse émission, la baisse des concentrations de NO2 ont même diminué de 40%, relève le département.
« Si les valeurs européennes sont respectées à ce stade, le défi est d’atteindre les nouvelles valeurs de l’Europe pour 2030, ainsi que les valeurs recommandées par l’OMS« , relève Bruxelles Environnement.
« En effet, on peut constater que ces dernières sont (largement) dépassées pour le dioxyde d’azote, les particules fines (en particulier les PM2.5) et l’ozone en 2023. Le respect des nouvelles valeurs recommandées par l’OMS nécessitera ainsi de poursuivre la réduction des émissions au niveau local, en particulier dans le domaine du transport, mais également de réduire celles-ci de manière drastique au niveau européen, voire hémisphérique », ajoute-t-on.
Avec MAP