Au lendemain de l’Aïd al-Adha, l’insalubrité prend le relais
Durant la célébration de l’Aid Al-Adha, le Maroc fait face à des problèmes environnementaux importants. Les restes d’animaux sacrifiés, tels que les peaux, les intestins et les excréments, sont souvent laissés dans les rues et les quartiers, ce qui entraîne des odeurs désagréables, des conditions insalubres et la propagation de maladies. Les autorités locales et les entreprises de nettoyage s’efforcent de nettoyer ces déchets rapidement, mais ils rencontrent parfois une résistance de la part des citoyens.
Les experts en environnement attribuent ce problème à un manque de conscience environnementale. De nombreux individus ne comprennent pas l’importance de gérer correctement les restes d’animaux et ne sont pas conscients des risques pour la santé humaine et l’environnement que ces déchets peuvent représenter. Par exemple, ils peuvent obstruer les égouts ou attirer des microbes et des insectes.
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Pour y remédier, il a été proposé d’élaborer une stratégie en collaboration avec les citoyens et la société civile afin d’améliorer la gestion environnementale durant cette fête. Cependant, certains citoyens n’ont pas accès à des sacs ou conteneurs en plastique pour jeter leurs déchets, et il est nécessaire d’établir des points spéciaux pour la collecte des peaux, qui ont une valeur économique.
Chaque année, le gouvernement lance une campagne nationale pour sensibiliser les citoyens à l’importance de nettoyer les abattoirs, de collecter les déchets dans des sacs fermés et d’éviter de les jeter dans les égouts. Cette campagne vise également à encourager la préservation des peaux des animaux sacrifiés. En effet, environ 85% des peaux sont perdues chaque année en raison d’un abattage négligent et d’un stockage inapproprié, ce qui entraîne une perte de près de 70 millions de dirhams pour l’industrie marocaine du cuir.
Avec MAP