Augmentation du prix du gaz butane : Inquiétudes grandissantes des ménages
Le gouvernement prévoit une hausse prochaine du prix du gaz butane, fixé à 40 dirhams par bouteille, ce prix devrait augmenter de 10 dirhams à partir d’avril, dans le cadre de la réforme du fonds de compensation.
La décision du gouvernement d’accorder une hausse du prix du gaz butane, inscrite dans le budget de l’État pour l’année 2024, suscite des inquiétudes et des critiques parmi divers acteurs sociaux et politiques. Ils redoutent que cette augmentation n’affecte le niveau de vie des citoyens, en particulier dans les zones rurales où le gaz butane est utilisé pour le chauffage et la cuisine.
De plus, le manque de transparence et de contrôle du fonds de compensation est pointé du doigt. Ce fonds, accusé de corruption et de gaspillage, coûte actuellement 90 milliards de dirhams par an. Le gouvernement envisage d’utiliser ces fonds pour soutenir les familles les plus pauvres via le registre social uniforme, qui sera mis en place d’ici la fin de l’année 2023.
Cependant, l’annonce officielle de l’augmentation des prix n’a pas encore été faite. Elle pourrait être reportée après le mois de Ramadan, qui se termine mi-avril, selon des sources officielles citées par les médias. Des éclaircissements sur ce sujet devraient être apportés en début de semaine prochaine.
La décompensation du gaz butane mettra les ménages marocains dans une situation plus précaire, nécessitant des ajustements budgétaires et une gestion prudente des dépenses énergétique. Cette augmentation impactera directement leur budget, car elle représente une part importante des dépenses énergétiques.
Pour les ménages à faible revenu, cette hausse signifie qu’ils devront allouer une part plus importante de leurs revenus pour couvrir leurs besoins énergétiques de base. Déjà certaines populations commencent à jaser car cela peut entraîner une diminution du niveau de vie et une plus grande vulnérabilité financière. Certains ménages pourraient tout simplement être contraints de réduire leur consommation alimentaire pour compenser cette hausse.
Pour le secteur informel, le nombreux petits commerçants et vendeurs de rue utilisent le gaz butane pour leurs activités commerciales. Une hausse des coûts d’exploitation peut affecter leur rentabilité et leur capacité à maintenir leurs activités.