Augmentation salariale : Frustration des autorités locales exclues de la mesure
Une décision récente a suscité de vives réactions après l’exclusion des autorités locales, comme les Caïds, les pachas et les chefs de cercles, de l’augmentation salariale qui a touché d’autres secteurs. Cette mesure a créé un sentiment de mécontentement, surtout parmi ceux qui jouent un rôle clé dans le bon fonctionnement des services publics.
Les fonctionnaires locaux, tels que les caïds, les pachas et les chefs de cercles, sont souvent confrontés à des conditions de travail particulièrement difficiles, mais leur rôle dans le maintien de l’ordre et la gestion des affaires administratives locales est essentiel.
H.A., un responsable local ayant préféré garder son anonymat, déclare : « Nous travaillons sans relâche pour résoudre des problèmes complexes au niveau local, qu’il s’agisse de sécurité publique, de gestion de crise ou d’organisation des services publics ». Et d’ajouter : « Pourtant, malgré notre engagement constant, nous n’avons pas bénéficié de la même augmentation salariale que d’autres catégories professionnelles. Cette exclusion soulève des interrogations sur la reconnaissance de nos efforts et responsabilités, particulièrement quand on sait que nous sommes souvent les premiers à faire face aux défis sur le terrain ».
Lire aussi : « État social » : Hausse de 5% du salaire minimum pour 2025
En effet, les lois en vigueur leur interdisent de se regrouper ou de revendiquer leurs droits par le biais d’activités syndicales. Cela les place dans une position délicate où leurs préoccupations risquent de passer « inaperçues ». Alors que d’autres fonctionnaires peuvent faire entendre leur voix au sein de syndicats ou d’autres organisations, les autorités locales sont contraintes de rester silencieuses face à des décisions qui affectent directement leurs conditions de travail.
L’absence d’augmentation salariale a souvent renforcé ce sentiment de frustration et d’isolement. De nombreux fonctionnaires se demandent si leurs efforts sont véritablement reconnus par les autorités centrales. Cette exclusion pourrait nuire à leur motivation et, à long terme, à l’efficacité avec laquelle ils accomplissent leurs missions.
