Aviation civile: Guterres pour un investissement dans la durabilité à long terme
A l’occasion de la journée internationale de l’aviation civile célébrée le 7 décembre de chaque année, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a plaidé en faveur d’un investissement dans la durabilité à long terme.
Le secteur de l’aviation civile « doit investir dans la reprise à court terme et dans la durabilité à long terme« , a indiqué le chef de l’ONU dans un message marquant cette journée, relevant que le monde a besoin d’un secteur de l’aviation “sain, résilient et conscient de ses responsabilités dans le domaine climatique”.
Il a également relevé que la pandémie de Covid-19 continue de mettre l’aviation internationale à rude épreuve, même si les voyages aériens sont de nouveau possibles grâce à l’augmentation des taux de vaccination et aux protocoles de test.
Rappelant que les pays se sont engagés récemment, sous les auspices de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), à renforcer la coopération et la gestion des risques, M. Guterres a appelé à la concrétisation “urgente” de ces engagements.
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“De nombreuses économies en développement dépendent des liaisons aériennes internationales, qui soutiennent les investissements en faveur des objectifs de développement durable”, a-t-il dit, estimant que la reprise en toute sécurité des voyages aériens nécessite des pays de travailler de concert pour mettre en œuvre la stratégie de l’Organisation mondiale de la Santé qui vise à vacciner 40% de la population de chaque pays d’ici à la fin de l’année, et 70% d’ici à la mi-2022.
Il a par ailleurs indiqué que le relèvement après la pandémie constitue pour tous les secteurs une occasion unique de mener une action climatique véritablement porteuse de changement, de renforcer leur résilience à long terme et de faire progresser le développement durable.
“À l’heure actuelle, les engagements pris par le secteur de l’aviation dans le domaine climatique ne sont pas suffisants pour atteindre l’objectif de 1,5 degré fixé dans l’Accord de Paris”, a regretté le chef de l’ONU.
Il a en outre recommandé à l’Assemblée de l’OACI d’adopter, lors de sa prochaine session, une nouvelle série d’objectifs ambitieux devant permettre de ramener à zéro les émissions nettes d’ici à 2050, à fixer des objectifs intermédiaires et à formuler des plans de mise en œuvre crédibles pour 2030.
( Avec MAP )
