Ban Ki-moon: Un mandat entaché  » d’échecs autant personnels qu’institutionnels » selon Wall Street Journal

Le mandat de Ban Ki-moon à la tête de l’Organisation des Nations Unies est entaché « d’échecs autant personnels qu’institutionnels », écrit lundi l’influent quotidien américain, Wall Street Journal (WSJ), en soulignant que Ban « sensé être le diplomate numéro un sur la scène internationale, avait développé une propension à jeter de l’huile sur le feu des conflits internationaux« .

« Quand le mandat de Ban Ki-moon arrivera à échéance à la fin de l’année en cours, ce sera aussi la fin d’une ère d’incompétence et de mauvaise gestion« , fait observer Ahmed Charai, éditeur et membre du conseil d’administration de plusieurs think tanks américains, en expliquant que les dérapages verbaux et les actions condamnables du SG de l’ONU, lors de sa dernière tournée dans la région, ont porté « atteinte » aux efforts visant un règlement politique, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara.

En effet, lors de cette visite en Algérie et dans les camps de Tindouf en sa qualité de secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon « a abandonné sa casquette de facilitateur neutre, pour devenir partie au conflit« , allant jusqu’à utiliser le terme « occupation » pour qualifier le recouvrement par le Maroc de ses provinces du sud, note le WSJ.

Et le Wall Street Journal de relever que les actions de Ban Ki-moon « ne devraient pas surprendre » étant donné ses échecs essuyés dans les crises en Syrie et en Libye. Ces dérapages et actions de Ban sont d’autant plus déplorables et incompréhensibles que les Nations Unies et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité reconnaissent les mérites du plan d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, qu’elles qualifient de « sérieux et de crédible ».

La publication américaine met en avant, dans ce contexte, l’essor et le développement tous azimuts que connaissent les provinces du sud, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, rappelant que le Maroc a investi plusieurs milliards de dollars dans la mise en œuvre de projets structurants de grande envergure, notamment dans les domaines aéroportuaire, de logement et dans l’enseignement et l’éducation.

Le journal américain à grand tirage indique que face aux dérapages de Ban Ki-moon, pas moins de 3 millions de Marocains ont manifesté de manière pacifique contre les déclarations du SG de l’ONU et que la ville de Laâyoune, à elle seule, a été le théâtre de manifestation de 180.000 Marocains devant le siège de la MINURSO.

« En attisant les passions, au lieu d’agir en tant que faiseur de paix, Ban Ki-moon a porté atteinte à la crédibilité de l’institution des Nations Unies, que le Maroc a accepté en tant que cadre pour les pourparlers de paix et dans laquelle le Royaume a placé ses espoirs« , déplore le Wall Street Journal, estimant que les actions du SG de l’ONU « trahissent davantage une propension habituelle à trahir les idéaux fondateurs de la Charte des Nations Unies« .

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