La Banque mondiale entend lever 16 milliards de dollars d’ici 2018 pour l’énergie solaire et l’hydroélectricité en Afrique
Le Groupe de la Banque mondiale entend lever 16 milliards de dollars d’ici 2018 pour l’énergie solaire, l’hydroélectricité et les projets d’énergie géothermique sur le continent africain, a indiqué Charles Cormier, Manager pour l’énergie et les extractibles à cette institution financière.
Cormier, qui intervenait lors d’un side-event tenu au Pavillon africain à la COP22 autour de la promotion de l’énergie solaire dans le continent, a précisé que cette mesure s’inscrit dans le cadre du Plan Africa Climate Business lancé lors de la COP21 à Paris.
Ce plan, a expliqué le responsable de la BM, vise à permettre aux pays ciblés de produire 1 GW d’énergie solaire d’ici à 2023, tout en fournissant des sources d’énergie fiables et modernes à 5 millions de personnes hors réseau.
Selon Cormier, les challenges du développement de capacité solaire ne sont pas la construction d’installations, mais surtout le financement et le stockage de l’énergie solaire.
De son côté, le directeur de la coopération et des partenariats de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), Ali Zerouali, a souligné que le modèle réussi du Maroc a été donné comme exemple de bonne pratique et source d’inspiration pour l’Afrique subsaharienne, qui détient l’un des taux d’ensoleillement les plus élevés au monde.
Il a, à cette occasion, jeté la lumière sur les efforts déployés par la Banque mondiale et la Société financière internationale pour développer l’utilisation des énergies renouvelables dans le continent africain, précisant que l’énergie solaire ne représente qu’environ 0,5% de l’énergie produite dans les pays d’Afrique subsaharienne.