« Barbie » crée des remous : la morale, la censure et la politique s’entrechoquent à l’écran
La renommée mondiale du film « Barbie » s’accompagne d’une controverse qui éclate en dehors des écrans de cinéma. Alors que le film domine les box-offices occidentaux, certaines régions du monde regardent cette réussite hollywoodienne d’un œil critique, la considérant comme une menace potentielle à leurs valeurs culturelles.
L’Algérie, témoin de cette vague de popularité, a choisi d’interrompre la projection du film après seulement trois semaines. Et pour cause une prétendue « atteinte à la morale ». Le débat s’intensifie alors que des scènes, interprétées comme des allusions à l’homosexualité, sont au cœur des critiques. À ce jour, le ministère algérien de la Culture garde le silence, laissant planer l’incertitude.
Au Koweït et au Liban, le film est également sous les feux de la rampe. Tandis que le premier l’a déjà interdit pour motifs similaires, le Liban débat encore de son sort, malgré les rapports indiquant que le film ne contient aucune scène nécessitant la censure. Le film, qui aspire à un monde d’amour et de paix, a pourtant suscité l’ire de certains conservateurs qui le voient comme un défi aux valeurs traditionnelles.
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D’autre part, la narration du film, qui imagine une société dirigée par les femmes et tourne en dérision le machisme, suscite des discussions animées.
L’envolée commerciale du film « Barbie », boostée par une campagne marketing astucieuse, a renforcé l’engouement pour la marque. Parallèlement à son triomphe cinématographique, les poupées Barbie ont vu leurs ventes grimper, renouvelant leur place dans le cœur de nombreux admirateurs.
Pendant que le film récolte des milliards et que les critiques saluent la performance de Margot Robbie et Ryan Gosling, les débats culturels et politiques qu’il suscite servent de rappel que l’art, même lorsqu’il est destiné à divertir, a le pouvoir de provoquer, de questionner et d’inspirer des conversations au-delà de la salle de cinéma.