La Belgique accueille en 2017 près de mille réfugiés fuyant la Syrie
La Belgique aura accueilli, cette année, quelque 1.000 personnes qui ont fui la Syrie et se sont réfugiées dans un des pays voisins, a indiqué le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Theo Francken, cité par la presse belge.
M. Francken qui a effectué, lundi, une visite au Liban qui compte, aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés enregistrés provenant de Syrie, a réaffirmé l’engagement de la Belgique à soutenir le programme de réinstallation des réfugiés syriens auquel elle participe depuis 4 ans.
Sur l’ensemble de l’année 2017, le nombre de ces réfugiés accueillis en Belgique devrait ainsi s’élever à 1.050, dont 600 venant de Turquie dans le cadre de l’accord conclu par l’Union européenne, qui prévoit qu’en échange d’un réfugié renvoyé de Grèce vers la Turquie, un autre est accueilli dans un programme de réinstallation. Le nombre de réfugiés provenant du Liban devrait s’élever à 300, le reste étant issu de Jordanie. Ces réfugiés sont sélectionnés, contrôlés et préparés à la vie en Belgique. « Transférer de vrais réfugiés d’une manière sûre et légale, loin des filières illégales et du trafic d’êtres humains, c’est l’avenir« , a affirmé M. Francken qui considère que « cette façon de faire est aussi plus juste parce que l’on aide les groupes les plus susceptibles et pas seulement les hommes robustes qui empruntent les routes dangereuses« .
Il reconnaît toutefois qu' »en comparaison avec le flux global de l’asile, la réinstallation est un phénomène relativement limité, parce que le flux illégal n’est pas encore sous contrôle« .
Si la réinstallation fait son chemin, avec un nombre de pays d’accueil passant de 14 en 2005 à 37 en 2016, on estime que le nombre de places disponibles est encore insuffisant. L’an passé, 125.000 réfugiés ont pu en profiter alors que le Haut commissariat aux réfugiés des Nations-Unies évalue les besoins d’accueil à 1,2 million de personnes.
Des millions de personnes ont fui le conflit syrien depuis son déclenchement en mars 2011. Pour soulager un tant soit peu les Etats de la région, dont le Liban et la Turquie, plusieurs pays ont offert d’en accueillir un certain nombre.