Pour la Belgique, la Corée du Nord mine la possibilité d’une paix durable
La Belgique a estimé, lundi, que la Corée du Nord s’isole de plus en plus en continuant ses expériences périlleuses, minant ainsi «la possibilité d’une paix durable et ruinant les chances de progrès pour sa propre population».
Condamnant « dans les termes les plus forts » le sixième test nucléaire effectué par la Corée du Nord, «en violation des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies », le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a estimé que Pyongyang « met la sécurité régionale et internationale en danger par ses actes de provocation».
«Ce n’est pas en développant des armes nucléaires et des missiles balistiques que la paix pourra être assurée sur la péninsule coréenne», a estimé le ministre dans un communiqué de son département, appelant ce pays «à changer de cap, à respecter les résolutions du Conseil de Sécurité et à s’engager progressivement vers un pays sans armes nucléaires».
La Corée du Nord est, depuis le début de ce siècle, le seul pays qui a effectué des tests nucléaires. Cela rend une entrée en vigueur rapide du Traité d’Interdiction totale des essais nucléaires encore plus cruciale, a affirmé M. Reynders, notant que ce traité est le seul moyen de rendre contraignante une interdiction globale et définitive des tests nucléaires.
Le chef de la diplomatie belge présidera avec son collègue Irakien, une conférence ministérielle visant à réunir davantage de soutien pour l’entrée en vigueur du Traité d’Interdiction totale des essais nucléaires. Cette conférence sera suivie d’autres initiatives bilatérales et multilatérales, à l’attention des autorités publiques et de la société civile, en particulier de pays qui ne sont pas encore membres de ce traité, rappelle la même source.