Benkirane reconnaît l’échec de son gouvernement dans la lutte contre l’alcool frelaté
Abdelilah Benkirane, l’ancien Premier ministre et secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), a admis l’échec de son administration dans la lutte contre le commerce de l’alcool frelaté. Il a dénoncé ce commerce, ainsi que celui des boissons alcoolisées empoisonnées, les comparant à des « actes terroristes sous forme liquide ». Dans une vidéo diffusée mercredi soir, il a commenté les décès survenus à Sidi Allal Tazi, causés par un alcool frelaté, en préconisant l’application de la peine capitale aux coupables et en appelant à un durcissement des sanctions.
Benkirane a insisté sur cette comparaison, affirmant que ces actes contribuent au « meurtre illégal d’innocents » et soulignant que l’incident de Sidi Allal Tazi n’était pas un cas isolé, mais un phénomène récurrent. Il a également critiqué ceux qui militent pour l’abolition de la peine de mort, les interrogeant sur leur position face à ces tragédies et les exhortant à demander au gouvernement de « prendre ses responsabilités ».
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Quant à son propre rôle et ses efforts pour résoudre ce problème lorsqu’il était en fonction, Benkirane a reconnu qu’il s’était efforcé de gérer les problèmes autant que possible. Il a admis ne pas avoir réussi à éradiquer ces fléaux, mais a insisté sur le fait que cela ne lui ôtait pas le droit de s’exprimer sur la question.