Blocage sur la tarification de référence : Secteur médical privé versus CNOPS
Les médecins du secteur privé ont attribué à la CNOPS la responsabilité du blocage à l’égard des négociations sur la révision du tarif de référence des prestations de soins, l’accusant de ne pas avoir répondu favorablement aux revendications des fournisseurs de soins de santé portant sur la revalorisation de la tarification et la prise en compte du coût réel des soins lors des remboursements.
Ces médecins entendent s’en remettre au jugement du ministre de la santé après l’échec des parties à trouver un consensus sur la révision du tarif de référence. En se référant à l‘article 21 de la loi 65-00 qui stipule qu’ « à défaut d’accord sur les termes des conventions nationales, l’administration (ministère de la santé) reconduit d’office la convention précédente, lorsqu’ elle existe, conclue en vertu de la présente loi ou, le cas échéant, édicte un règlement tarifaire après consultation de l’Agence nationale de l’assurance maladie ».
La revalorisation des tarifs de certains soins et actes médicaux n’ont pas bougé depuis 2006. Dans une déclaration à l’Economiste, le président de l’Association des cliniques privées, M. Mohamed Benaguida, a dit que «L’Agence nous a promis un nouveau tarif en 2014, puis en 2015 et en 2016. Mais rien n’a été fait. Même le mémorandum signé en 2011 par deux ministres est resté lettre morte». Il rejette ainsi la responsabilité de ce blocage sur la CNOPS qui refuse de revoir les tarifs.
Contactée par Assabah, une source à la CNOPS affirme n’avoir posé aucun blocage quant à la révision tarifaire des prestations de soins. Chaque révision doit prendre en compte l’équilibre financier de la Caisse de prévoyance. La source a précisé que dans le cadre de l’assurance maladie obligatoire, la convention nationale sur le tarif de référence a soumis quelques traitements et soins (ex : accouchement par césarienne) pour revalorisation, sauf que cette mesure n’a pas été respectée par les cliniques privées.
Près de la moitié des assurés à la CNOPS déposent leurs dossiers maladies profitant,
Pour Hassan Abdelmalki, directeur du pôle prestations à la CNSS, ce qui est important est d’améliorer la couverture des assurés et les amener à prendre conscience de leur droit.
C.O