Brazzaville: le président congolais plaide pour l’inscription d’une « décennie africaine de l’afforestation » dans l’agenda des Nations Unies
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a plaidé vendredi pour l’inscription d’une « décennie africaine de l’afforestation » dans l’agenda des Nations Unies en matière de préservation de l’environnement.
Sassou Nguesso s’exprimait devant les chefs d’Etat et de gouvernement africains et les représentants des institutions internationales et des organisations non gouvernementales, participant au sommet tenu à l’occasion de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR) du 2 au 5 juillet à Brazzaville.
« La présente conférence amorce un processus pour la sauvegarde des forêts. La déclaration de Brazzaville portera sur l’inscription de la décennie africaine de l’afforestation à l’agenda des Nations Unies », a dit le président congolais.
M. Sassou Nguesso a plaidé en outre pour la création d’une institution mondiale pour la gestion des forêts en vue d’un monde capable de renoncer à la déforestation pour la survie de l’humanité.
Le segment présidentiel de la conférence qui doit être sanctionné par une déclaration dite de Brazzaville, a réuni les présidents de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra, du Gabon, Brice Oligui Nguema, du Ghana, Nana Akufo-Addo, de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló et de l’Éthiopie, Sahle-Work Zewde.
Pour sa part, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré que la CIAR vise à harmoniser les initiatives existantes pour préserver l’environnement et en renforcer la résilience.
Représentant le secrétaire général des Nations Unies aux assises de Brazzaville, la vice-secrétaire général de l’ONU, Amina Mohammed, a quant à elle souhaité que les résultats de cette conférence permettent de susciter un engagement africain et mondial en faveur de la préservation des forêts pour améliorer la vie de la population mondiale.
« Il nous faut donc adopter des stratégies nationale, régionale et internationale dans la préservation des écosystèmes forestiers mondiaux », a-t-elle dit.
La CIAR a mobilisé plusieurs acteurs parmi lesquels l’Union africaine, la Banque africaine de développement, les agences onusiennes, l’Union européenne, ainsi que des organisations non gouvernementales.
Avec MAP