Le CAFRAD est appelé à répondre aux besoins pressants des pays africains en matière de réforme de l’administration
Le Centre africain de Formation et de Recherche administratives pour le Développement (CAFRAD) est appelé plus que jamais à répondre aux besoins pressants des pays africains en matière de réforme de l’administration et de renforcement des capacités institutionnelles, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre chargé de la réforme de l’Administration et de la Fonction publique, Mohamed Ben Abdelkader.
Lors de la 55ème session du Conseil d’administration du CAFRAD, M. Ben Abdelkader a souligné que la redynamisation de cette institution va, certes, lui permettre de jouer pleinement le rôle de catalyseur de développement économique et social en Afrique, en adoptant une stratégie fondée sur une vision, une mission et une dynamique nouvelle qui doit s’adapter aux impératifs qui sont conformes aux pays africains.
Il a également fait savoir que le CAFRAD est une institution qui constitue un capital d’idées et de savoir-faire accumulés depuis cinq décennies et représente un lieu de rencontre entre les ministres de la fonction publique et des experts pour l’échange d’expériences et d’expertises au sujet d’intérêt commun en matière de bonne gouvernance et de réforme de l’administration.
C’est ainsi que la formation et le partage des expériences en matière de bonne gouvernance et de réforme de l’administration, ont toujours été une valeur importante dans les relations de coopération du Maroc avec son espace africain, a-t-il ajouté.
C’est dans cette perspective, que le ministère de la réforme de l’administration et de la fonction publique a lancé des projets de réforme de l’administration qui mettent le citoyen au cœur de ces préoccupations, en vue d’améliorer la relation de l’administration avec le citoyen, de favoriser le capital humain en tant que levier du développement économique, de consolider les principes de bonne gouvernance et d’améliorer l’organisation afin de mieux accompagner la régionalisation et de renforcer l’efficacité de la gestion administrative, a-t-il dit.
Pour sa part, le directeur général du CAFRAD, Stéphane Mouandjo, a mis l’accent sur les principaux axes de l’ordre du jour de cette réunion, notant que le rapport du conseil exécutif sera examiné ainsi que le plan d’action pour la période allant du juillet 2017 jusqu’au juin 2018.
Cette réunion a été consacrée à l’examen de plusieurs points dont l’examen du rapport des activités du CAFRAD pour la période 2016-2017, l’examen du budget prévisionnel 2017-2018, le rapport du comité exécutif, ainsi que le choix des candidats au prix panafricain du service public (PPSP), a jouté M. Mouandjo.
L’objectif principal du PPSP est de récompenser l’innovation et les contributions des institutions publiques d’Afrique, au service d’une administration publique plus efficace et réactive.