CAN 2023 : Le Maroc et le Sénégal, favoris pour une finale inédite, d’après Opta
Le Maroc et le Sénégal, les deux principaux prétendants au titre continental, ne pourront se rencontrer que lors de la dernière étape de la CAN 2023.
C’est un duel qui n’a jamais eu lieu en finale d’une Coupe d’Afrique des Nations. Mais cette édition 2023 pourrait bien offrir cette affiche inédite. En effet, le Maroc (groupe F) et le Sénégal (groupe C), qui ont tous les deux terminé en tête de leur poule, se retrouvent dans des parties opposées du tableau final. Les deux sélections ne pourront donc se croiser qu’en finale, à condition bien sûr de franchir les huitièmes, les quarts et les demi-finales.
D’après les calculs mis à jour du statisticien Opta, c’est d’ailleurs le scénario le plus probable pour la finale du 11 février 2024, rapporte le Afrik foot. Avec plusieurs rebondissements imprévus, comme l’élimination de l’Algérie et de la Tunisie dès la phase de groupes, ou la qualification du pays organisateur la Côte d’Ivoire parmi les meilleurs troisièmes, le classement des favoris a été bouleversé. Résultat, c’est le Maroc qui devient le deuxième candidat le plus sérieux du supercalculateur pour remporter la CAN 2023 avec 16,4 % de chances de victoire, contre 11,1 % avant le coup d’envoi du tournoi. Les Lions de l’Atlas détrônent ainsi la Côte d’Ivoire qui chute à la septième place (4,8 % contre 12,1 %) derrière le Cameroun et le Mali qui gagnent en crédibilité aux yeux d’Opta avec 6,8 % et 6,1 % de chances respectivement.
Le Sénégal reste le favori numéro 1 avec un pourcentage de 20,1 % contre 12,8 % avant le début de la compétition. Les Lions de la Teranga sont la seule équipe à avoir gagné tous leurs matches. La troupe d’Aliou Cissé a facilement dominé la Gambie (3-0), le Cameroun (3-1) et la Guinée (0-2) dans ce qui était supposé être le groupe le plus relevé.
Le Nigeria (13,1 %) complète le podium devant l’Egypte (4e, 7,7 %). La RDC est 11e avec 3,1 % et la Mauritanie ferme la marche avec moins de 1 % de chances de triomphe final.