Cancer : La survie s’améliore au Maroc
A l’occasion de la Journée mondiale contre le Cancer, l’Association Franco-Africaine de Cancérologie a organisé, à Paris, le deuxième Symposium Franco-Africain de Cancérologie.
Ainsi, chaque année, plus de 9 millions de personnes de par le monde meurent de cette maladie, et l’on estime que 70% des cancers diagnostiqués le seront en Afrique au cours de la prochaine décennie. Les cancers du poumon, de l’estomac, du foie, du côlon et du sein causent le plus de victimes. Pourtant, un tiers au moins de l’ensemble des cas sont évitables. « La prévention constitue la stratégie à long terme la plus rentable pour lutter », insiste l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Lors de ce Symposium, différents pays africains comme le Sénégal, le Congo, ou encore le Gabon sont intéressés par l’expérience marocaine en matière de traitement du cancer. Notons que l’aventure du Royaume dans le domaine de la lutte contre cette maladie silencieuse a débuté il y a plus de 22 ans. Invité à prendre la parole à l’ouverture de cette rencontre organisée par l’Association Franco-Africaine de Cancérologie (AFAC), André Azoulay, conseiller du Roi Mohammed VI s’est félicité de cette initiative très importante qui réunit des chercheurs et praticiens travaillant sur le cancer dont une forte délégation marocaine. Le cancer peut aujourd’hui se traiter aisément au Maroc sans que le patient ait à se déplacer à l’étranger, vu que le pays dispose de nombreux centres régionaux.
En marge de la journée mondiale de la lutte contre le cancer, l’ONG internationale Human Rights Watch , a publié un rapport ou elle demande au gouvernement marocain de prendre des mesures visant à soulager la douleur de ces patients . Le rapport est le neuvième d’une série d’études menées par Human Rights Watch sur la façon dont les pays fournissent des soins de santé aux personnes atteintes de maladies incurables.
L’ONG internationale a ainsi mené au Maroc, des entretiens approfondis auprès de 85 patients et professionnels de la santé dans cinq régions du Maroc entre septembre 2014 et janvier 2015, et a effectué une analyse détaillée des lois, règlementations et politiques du Maroc concernant les soins palliatifs. Elle a d’ailleurs, constaté que la situation est particulièrement grave pour les 40 000 Marocains qui chaque année ont besoin des soins palliatifs pour des maladies autres que le cancer, comme les maladies respiratoires.