Casablanca : Arrestation de 4 membres d’une même famille pour liens présumés avec un réseau de trafic de drogues et de psychotropes
Les éléments de la brigade de recherches et d’interventions de la préfecture de police de Casablanca ont procédé, mardi matin, en coordination avec la brigade de la police judiciaire du district Aïn Chock, à l’arrestation de quatre membres d’une même famille soupçonnés de liens avec un réseau criminel actif dans le trafic de drogues et de psychotropes.
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique dans un communiqué que les investigations menées depuis plusieurs mois ont permis l’arrestation du principal suspect qui était recherché au niveau national en vertu de 70 avis de recherches émis par plusieurs services de sûreté pour des affaires de trafic de drogues, ainsi que de sa soeur et de son fils faisant l’objet de 36 mandats de recherche pour trafic de drogues et d’un de leur beau-frère réclamé par la justice pour une affaire de vol avec violence sous la menace de l’arme blanche.
Les opérations de fouilles effectuées par les services de sûreté ont permis la saisie de deux voitures avec à bord 26 kg de kif, 4500 grammes de haschisch, plusieurs paquets de cocaïne, 7 bombes lacrymogènes, outre des dizaines d’armes blanches de différentes tailles, des sommes d’argent, des portables et des tablettes, précise le communiqué.
Les enquêtes et les investigations menées à ce sujet ont révélé que le principal suspect a fait l’objet d’une intervention sécuritaire effectuée dans la région de Médiouna dans la banlieue de Casablanca, le 29 septembre 2017, quand un officier de la police judiciaire s’est vu contraint de faire usage de son arme de service pour neutraliser le suspect et son complice avant que le premier n’arrive à s’échapper après avoir brandi une épée pour menacer le policier. Son complice a été par contre blessé par balle au niveau des membres inférieurs, explique le communiqué.
Tous les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent en vue de déterminer l’ensemble des actes criminels qu’ils ont commis, conclut la DGSN.