Casablanca : La maire n’exclut pas des coupures d’eau en raison de l’état critique du barrage d’Al Massira

La distribution d’eau à Casablanca devient préoccupante, compte tenu notamment de l’état critique du barrage d’Al Massira, qui constitue la principale réserve d’eau pour les quartiers sud de la capitale économique.

Du fait de la réduction sensible des réserves d’eau, de nombreuses zones qui dépendent du barrage pour l’approvisionnement en eau potable se trouvent aujourd’hui menacées de pénurie d’eau. Les communes d’Ouled Azzouz et de Dar Bouazza, tout comme d’autres zones situées au sud de Casablanca, figurent parmi les zones les plus menacées.

De sa part, la maire de Casablanca, Nabila Rmili, a alerté les élus, lors d’une session extraordinaire du conseil régional de Casablanca, mercredi, au sujet des dysfonctionnements en matière de distribution d’eau potable, et ce, en particulier dans les zones situées au sud de la ville de Casablanca. La maire rappelle qu’elle n’exclut pas la possibilité de coupures d’eau dans un avenir proche.

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Après avoir sensibilisé les habitants de Casablanca sur les enjeux liés à l’approvisionnement en eau potable, la présidente de la commune urbaine a exhorté tous les acteurs concernés à intensifier leurs efforts pour achever les travaux de « canalisation entre Casa Nord et Casa Sud ». En effet, au cours de la session extraordinaire dédiée au financement du projet « Cimetière du pardon », Nabila Rmili a affirmé que « la situation laisse à désirer ».

Nabila Rmili a ajouté que « la situation est bien gérée grâce au transfert des eaux depuis le stockage de Bouregreg vers la zone sud de la ville, en attendant l’activation de la station de dessalement du groupe OCP ». Elle a également noté que les habitants de la métropole consomment habituellement une grande quantité d’eau potable pendant les mois de juillet, août et septembre.

La maire de Casablanca a appelé ainsi les élus et les ONG à mobiliser les citoyens pour éviter le gaspillage d’eau potable, tout en indiquant que « le débit d’eau a été réduit de 10 % ».

Il est à noter que Casablanca a bénéficié d’une protection partielle grâce au projet royal de l’Autoroute de l’eau, surtout dans sa partie nord. Ce projet a établi une connexion entre le bassin du Sebou, via un barrage de retenue, et le bassin du Bouregreg, notamment par le biais du barrage de Sidi Mohamed Ben Abdallah. Cette initiative vise à garantir l’approvisionnement en eau potable pour l’axe Rabat-Casablanca, couvrant une population d’environ 12 millions de personnes.

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