Casablanca : le Groupe Scolaire Romandie enseigne l’amour du prochain à ses élèves
Altruisme, générosité, bienveillance, acceptation de l’autre… Ce sont autant de vertus que le Groupe Scolaire Romandie International de Casablanca a décidé d’inculquer à ses élèves, dans un pays d’émigration qui accueille chaque année des milliers d’Africains subsahariens, parmi lesquels, de nombreux démunis.
« Le Maroc est un arbre dont les racines plongent en Afrique et qui respire par ses feuilles en Europe », disait feu Sa Majesté le Roi Hassan II.
C’est dans ce même esprit que la Direction du Groupe Scolaire Romandie a entrepris de fixer davantage les racines du Maroc dans la terre africaine en suscitant l’intérêt de ses élèves pour leur continent, mais surtout pour ses habitants issus des pays au sud du Sahara, qui constituent une part importante du flux migratoire qui immigre ou transite par le Royaume.
L’objectif de l’établissement est de faire tomber les barrières des préjugés et favoriser le rapprochement entre ces jeunes et les étrangers qu’accueille leur pays, tout en cultivant leur potentiel d’altruisme, de sorte à leur communiquer des valeurs de partage, de respect, de compassion, mais aussi d’ouverture sur le reste du continent.
Pour ce faire, l’école a opté pour une approche sociale des plus exceptionnelles mais surtout humaines en allant au contact des migrants en détresse au Maroc. Une action au profit des immigrés africains a permis de récolter plus de 13.000 dirhams, en plus des dons en nature offerts par des élèves conscients de l’importance de solidarité dans un monde en manque d’haarmonie.
Par ailleurs, un film documentaire réalisé par les élèves du Groupe Scolaire Romandie, intitulé ‘‘ L’Afrique au-delà des clichés’’ retrace l’action sociale organisée par l’école. Ce film questionne également les Marocains sur leur vision de l’Afrique. Un travail louable et salutaire où l’émerveillement est au rendez-vous face à des jeunes pleins de bonnes intentions, animés par l’amour de l’autre et le besoin d’aider son prochain pour peu qu’on leur donne l’occasion et qu’on les encadre.
Un grand bravo au professeur encadrant, à l’école qui nous rappelle que nos enfants sont le fruit de ce qu’on fait d’eux et à ses élèves synonyme d’espoir.