Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima créent près de 60% de la richesse issue des activités tertiaires en 2016
Les régions Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont crée près de 60% de la richesse issue des activités tertiaires (services marchands et non marchands) en 2016, indique le Haut-commissariat au plan (HCP).
Les activités du secteur secondaire sont, quant à elles, concentrées dans les régions de Casablanca-Settat et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui ont participé pour 57,2% à la valeur ajoutée nationale du secteur en 2016 au lieu de 56,2% en 2015, précise le HCP dans une note relative aux comptes régionaux de l’année 2016.
S’agissant des activités primaires, elles restent l’apanage d’un nombre limité de régions, souligne la même source, relevant que les régions de Rabat-Salé-Kénitra, de Fès-Meknès, de Casablanca-Settat de Souss-Massa et de Marrakech-Safi ont ainsi contribué pour 67% à la création de la valeur ajoutée nationale du secteur primaire en 2016 au lieu de 68,5% en 2015.
La note fait également ressortir que les activités primaires (agriculture et pêche) constituent 12% du PIB au niveau national en 2016 et que la contribution de ce secteur à la création de la richesse dépasse, dans la majorité des régions, cette moyenne nationale. Ces activités, poursuit-on, contribuent pour 25,9% au PIB de la région de Dakhla-Oued-Ed-Dahab, 20,4% au PIB de la région de Souss-Massa, 19,8% au PIB de la région Fès-Meknès, 18,8% au PIB de la région Béni Mellal-Khénifra et 4,5% au PIB de la région de Casablanca-Settat.
Pour leur part, les activités secondaires (industrie, mines, électricité et eau et bâtiment et travaux publics) représentent 26% du PIB au niveau national en 2016, selon le HCP qui fait remarquer que les régions Casablanca-Settat (36,2%), Béni Mellal-Khénifra (32,3%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (32,2%) et Laâyoune-Saguia Al Hamra (30,8%) affichent des parts supérieures à cette moyenne.
Les activités tertiaires (services marchands et non marchands) contribuent pour 50,3% à la richesse nationale en 2016. Les régions de Guelmim-Oued Noun, de Dakhla-Oued-Ed-Dahab et de Rabat-Salé–Kénitra présentent des structures économiques dominées par les activités des services, avec des parts largement supérieures à la moyenne nationale, respectivement de 68,6%, 65% et 60,5%. Elles affichent, toutefois, les parts les plus faibles relatives à la participation des activités secondaires à la création de la richesse régionale.