Des centaines de personnes forment une chaîne humaine en soutien aux migrants à Bruxelles

Des centaines de personnes ont formé, dimanche soir, une chaîne humaine à Bruxelles, en signe de protestation contre une opération de la police fédérale qui était planifiée pour l’interpellation de migrants en situation illégale dans un parc de la capitale belge, et pour protester contre la politique migratoire du gouvernement.

Entre 2000 et 2500 personnes, selon les organisateurs, ont réalisé une chaîne humaine depuis la gare du Nord en réaction aux possibles arrestations des migrants au Parc Maximilien et à la gare du Nord, montrant leur opposition à la politique menée par le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Theo Francken et par le gouvernement fédéral.

Cette action a eu lieu à l’initiative de la « Plateforme Citoyenne de soutien aux réfugiés », qui accueille depuis plusieurs mois des demandeurs d’asile et des migrants au niveau de toute la Belgique.

La plateforme citoyenne qui gère l’hébergement et le covoiturage des migrants avait annoncé sur Facebook l’organisation de cette chaîne à partir de 19h00, au départ des marches de la gare du Nord, rebaptisées « place de le peur », jusqu’au parc Maximilien, devenu désormais à ses yeux « carrefour de la solidarité ».

Des volontaires se sont mobilisés afin que les demandeurs d’asile ou migrant qui étaient présent dimanche dans ce parc soient accueillis chez des citoyens-hébergeurs. Au total, entre 150 à 200 personnes se sont vu offrir l’hospitalité. Quelque 300 autres avaient déjà été accueillies samedi soir par des familles d’accueil et y restaient dimanche, rapportent les médias belges.

En dépit de cette action, dix-sept migrants ont été interpellés dimanche soir dans les gares bruxelloises et dans les trains. « L’opération a bien eu lieu. Elle s’est déroulée sur les quais et dans les trains qui circulaient en provenance et à destination de Bruxelles, sur les trajets privilégiés par les passeurs », a indiqué le porte-parole du ministre de l’Intérieur Jan Jambon, Olivier Van Raemdonck.

L’Office des Etrangers doit se pencher, lundi, sur les cas des 17 personnes en séjour illégal interpellées, a précisé le porte-parole du ministre.

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