Centenaire Toulouse-Casablanca 1919-2019: première ligne « long-courrier » française
Dans CENTENAIRE TOULOUSE-CASABLANCA 1919-2019, Max Nicolleau retrace l’histoire de la première ligne « long-courrier » française.
Ce beau-livre, résultat du travail acharné d’un passionné, revient sur cette formidable aventure humaine avec tous ses protagonistes ainsi que le rôle crucial qu’a joué la ville de Casablanca.
Cet ouvrage a été réalisé en coédition avec la maison d’édition Au Diable Vauvert, basée dans la région Occitanie.
À propos du livre
Le 1er septembre 1919 s’ouvrait officiellement la première ligne «long-courrier» française Toulouse-Casablanca, thème central de cet ouvrage.
Le récit de cette folle épopée vous emmènera grâce à une foule de détails et d’images souvent inédites sur :
- Les prémices de l’aviation française.
- Les premières bases marocaines équipées des tout premiers avions.
- Les péripéties de la naissance de la première ligne «long-courrier» française.
- L’histoire du camp Cazes, devenu premier terrain d’aviation de Casablanca.
- Mermoz et sa complicité particulière avec Casablanca.
- La saga de l’extension Casablanca-Dakar.
- L’impact décisif des sociétés Latécoère sur le devenir de Casablanca et de Toulouse.
- L’importance des pilotes, des mécaniciens et du personnel sédentaire, Latécoère, etc.
Embarquement immédiat, donc, pour une des plus grandes épopées du XXe siècle, que nous avons voulu rendre accessible et très illustrée, grâce à un travail approfondi qui nous permet de vous proposer de très nombreuses informations peu connues.
« L’idée de ce livre est née de ma rencontre, il y a environ huit ans, avec un livre écrit par Raymond Danel, sur l’aventure Latécoère (1918-1927), sous-titré Les Pionniers de l’aviation commerciale. L’auteur y montrait, avec force références, la connexion historique entre Toulouse et Casablanca. Ce qui, croisé avec ma destinée marocaine et mon intérêt pour ce sujet, m’a fait entreprendre il y a six ans un travail de fourmi pour donner plus d’ampleur iconographique au thème choisi, volontairement centré sur le patrimoine immatériel de Casablanca. Centenaire Toulouse-Casablanca 1919-2019 ambitionne de voir comment la capitale économique marocaine s’est façonnée tout en donnant aux lecteurs une perspective surprenante sur l’histoire de l’ancien aéroport de Casablanca-Anfa, lieu d’une grande reconversion immobilière. De l’autre côté de la Méditerranée, c’est Toulouse qui a vu son destin marqué par la naissance de la première ligne ‘’long-courrier’’ française… »
Max Nicolleau
Quelques extraits choisis…
CHAPITRE I. TOULOUSE-CASABLANCA… NAISSANCE DE LA PREMIERE LIGNE «LONG-COURRIER» FRANÇAISE
« Le terme français «long-courrier», employé de nos jours pour classer les avions accomplissant des vols de quinze mille kilomètres ou plus, doit son existence au fret postal qui, comme nous allons le voir, justifia la création des premières lignes régulières. »
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CHAPITRE II. CASABLANCA. PIONNIÈRE DANS LES TÉLÉCOMMUNICATIONS
« La mise en place de cette transmission entre Casablanca et Paris, à la _n de l’année 1907, est également importante parce qu’elle prouve la volonté, et sans doute la nécessité, de développer rapidement une meilleure communication entre Paris et Casablanca, point focal économique et militaire de la présence française en territoire marocain. »
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CHAPITRE III. L’UTILISATION DU BALLON, DAR AL-BEIDA COMME POSTE D’OBSERVATION AÉRIEN
« Dans un tout autre domaine, et dès 1907, Casablanca est le champ d’application des observations aériennes, à travers le ballon captif Dar al-Beida, gonflé avec un gaz plus léger que l’air, de type hélium.»
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CHAPITRE IV. LA FOLLE ÉPOPÉE DU RAID AÉRIEN CASABLANCA-FEZ, DU 13 AU 20 SEPTEMBRE 1911
« L’aviation naissante a déjà trouvé sa voie et se développe à une vitesse fulgurante et, en 1911, à l’initiative du quotidien très diffusé Le Petit Journal, le tout premier raid aéropostal français entre Casablanca et Fez…, est organisé pour prouver également l’intérêt de ce type de liaison, dans des territoires manquant d’infrastructures, à l’instar du Maroc de cette époque.»
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CHAPITRE V. L’ÉQUIPEMENT DE L’ARMÉE FRANÇAISE AU MAROC, EN AÉROPLANES, DÈS 1912
« Le 22 décembre 1912, le lieutenant Do Hu, un pilote indochinois émérite, capitaine de la Légion étrangère ayant participé activement à l’arrivée des premiers avions en Algérie (à Biskra), intégrait l’escadrille de Mogador (Essaouira) pour effectuer de nombreux vols de reconnaissance sur un rayon de cinquante kilomètres, au début.»
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CHAPITRE VI. ENVOL VERS LA FIN DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE…
« Victor Hugo, avec sa prose habituelle, nous résume bien la vision des années 1910 : ‘’La locomotive jette ses vieilles roues et ses vieilles nageoires : elle a mieux. L’homme devient oiseau, et quel oiseau ! L’oiseau qui pense. L’aigle, plus l’âme. Transfiguration magnifique ; l’atmosphère annexée à l’homme. Prise de possession par l’homme de sa maison. Entrée en jouissance du globe. C’est fini, les quatre éléments des Anciens nous appartiennent désormais. L’homme a eu d’abord la terre, puis il prit l’eau, voilà enfin qu’il saisit l’air, quant au feu, il est en nous : c’est la pensée.’’»
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CHAPITRE VII. MICHELIN ET L’AVIATION. LE RÔLE DÉCISIF DU GÉNÉRAL LYAUTEY
« Un éclairage fort peu connu, et que l’on doit à un certain Antoine Champeaux, concerne les frères Michelin, Édouard et André, très tôt séduits par le « plus lourd que l’air », et promoteurs de cette innovation.»
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CHAPITRE VIII. PRÉAMBULE DE LA PREMIÈRE LIAISON RÉGULIÈRE, TOULOUSE-CASABLANCA
« C’est dans ce contexte économique renaissant, sur le plan civil, avec du matériel et des pilotes se trouvant sans emploi à la fin des hostilités, que naît l’idée folle d’une liaison avec le Maroc, pour que l’avion redevienne l’instrument de rapprochement que les hommes ambitionnaient qu’il devienne dès sa naissance.»
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CHAPITRE IX. LE CADRE CONTRACTUEL.
« En exécution de la décision ministérielle (DM) n° 9244/AD du sous-secrétariat d’État à l’administration de la Guerre, en date du 7 juillet 1919, le général Duval, directeur de l’Aéronautique approuva, le 11 juillet, le contrat passé entre le SNAé (service de la Navigation aérienne, créé en juin 1919) et Pierre-Georges Latécoère.»
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CHAPITRE X. LA CONVENTION ESPAGNOLE, AOÛT 1919
« Durant le mois de septembre 1919, le pilote Henri Lemaître et Pierre-Georges Latécoère ont été reçus par le Sultan Moulay Youssef qui les a honorés de l’ordre du Wissam Alaouite à Rabat, comme nous a rapporté M. Brahim Tahari que nous remercions. »
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CHAPITRE XI. LIGNE TOULOUSE-CASABLANCA. NAISSANCE DE LA PREMIÈRE LIGNE «LONG-COURRIER» FRANÇAISE
« La première ligne régulière ‘’long-courrier’’, entre la France et le Maroc venait de naître officiellement, le 1er septembre 1919, avec de plus le communiqué de l’administration des Postes qui avisait ses usagers que la compagnie Latécoère était habilitée à transporter les correspondances à destination ou en provenance du Maroc… »
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CHAPITRE XII. VOYAGE AÉRIEN CASABLANCA-TOULOUSE DE MARCELIN FLANDRIN (L’ILLUSTRATION DU 17 AOÛT 1921)
« Marcelin Flandrin est né à Bône (Algérie) en 1889, il arrive au Maroc dès 1901, et effectue son service militaire comme volontaire en 1912.»
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CHAPITRE XIII. MERMOZ ET CASABLANCA. UNE COMPLICITÉ TOUTE PARTICULIÈRE
« Néanmoins, si l’aviation passionne vraiment Jean Mermoz, les bombardements à destination militaire ne lui conviennent que peu, et la _fibre « civile » du pilote commence à s’affirmer, ce qui va l’amener à quitter Beyrouth au mois de mars 1923, après dix-huit mois de service au Levant, riche de la croix de guerre des TOE (théâtre d’opérations extérieures)… »
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CHAPITRE XIV. UNE SAGA À PART ENTIÈRE, LA PROLONGATION DE LA LIGNE VERS DAKAR, PUIS L’AMÉRIQUE DU SUD
« En définitive, Latécoère dut patienter jusqu’au mois de juin 1925 avant d’être en mesure de démarrer l’exploitation régulière de la ligne Casablanca-Dakar, second des quatre tronçons de son projet de 1918. Cette période d’attente fut loin d’être inutile, car elle évita à la CGEA de s’engager prématurément sur des bases insuffisamment préparées.»
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CHAPITRE XV. DES LIGNES LATÉCOÈRE À L’AÉROPOSTALE. ÉPILOGUE
« Les reconnaissances aériennes effectuées dans le courant du premier trimestre de l’année 1925 par Roig et son équipe depuis Rio de Janeiro jusqu’à Buenos Aires et Recife avaient soulevé un enthousiasme populaire au Brésil, en République argentine et en Uruguay. »
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CHAPITRE XVI. LATÉCOÈRE PASSE LE RELAIS
« En bref, une évolution profonde devait conduire les compagnies existantes à se dessaisir de leurs prérogatives et certains de leurs dirigeants à s’effacer_ pour laisser la place à des hommes d’affaires. Le problème restait posé d’attribuer à ces dirigeants évincés une compensation équitable pour leur œuvre de pionniers et les efforts _financiers qu’ils avaient eu à déployer. »
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CHAPITRE XVII. HOMMAGE À L’AÉROPORT ANFA, ANCIEN CAMP CAZE, LIEU DE MÉMOIRE UNIVERSELLE
« L’avenir du Parc national de Khenifiss se situe au niveau de sa partie marine. Cette mer, qui a longtemps séparé Khenifiss des Canaries voisines, va bientôt les relier par liaison ferry, assurant probablement le déversement d’un flot continu de touristes débarquant à Tarfaya, qui deviendra alors la porte d’entrée principale du parc.»
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