Centres d’affaires : Regus déploie ses ailes au Maroc
Propos recueillis par Khadija Skalli
Regus renforce sa présence au Maroc avec l’ouverture de nouveaux centres d’affaires à Tanger et à Rabat. La filiale de l’International Workplace Group (IWG) connaît un développement exponentiel au Maroc et affiche de grandes ambitions pour l’Afrique. Entretien avec Tarek Abou-Zeinab, Directeur général de Regus Afrique.
Regus renforce sa présence au Maroc avec l’ouverture de nouveaux centres d’affaires à Tanger et à Rabat, ce qui porte le nombre à 15 centres au Royaume. Quelles sont les clés de ce succès ?
Nous avons ouvert deux nouveaux centres d’affaires à Tanger et à Rabat. Nous proposons aux entrepreneurs un service qui leur permet de réussir son projet. Nous proposons des espaces de travail flexibles à la carte pour tout type d’entreprise qu’elle soit multinationale, PME ou PMI. Une large gamme de services y sont disponibles notamment les salles de réunion.
Vous proposez des espaces de co-working. Comment évaluez-vous ce marché au Maroc ? A-t-il atteint une certaine maturité ou est-ce qu’il en est encore à ses débuts ?
Le marché des espaces de co-working n’en est encore qu’à ses débuts. Aujourd’hui, Regus compte 15 centres d’affaires au Maroc. On ambitionne d’atteindre 40 centres d’ici 2023. Nous créerons d’autres espaces à Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech, Fès et Meknès. Nous serons présents dans toutes les régions si le besoin s’en fait ressentir.
Le Maroc jouit d’une position de force en Afrique vu sa proximité avec le marché européen et ses infrastructures très développées. La ligne TGV Tanger-Casablanca a facilité la mobilité des hommes d’affaires entre le centre et le nord du pays. Le progrès que connaît le Maroc encourage les investisseurs étrangers à venir investir dans le Royaume. Regus est l’une de ces entreprises qui grandissent parallèlement au développement du pays.
Concernant le coworking au Maroc, le concept est nouveau. Beaucoup d’entreprises ne le connaissent pas. L’étape actuelle consiste à faire connaître ce concept et informer les entreprises. Le co-working est un espace qui attire surtout les débutants fraîchement diplômés et qui souhaitent créer leurs propres entreprises. Ces espaces ciblent également les petites entreprises qui ambitionnent de grandir. Regus offre à ces entrepreneurs des solutions pour atteindre leurs objectifs à travers ses services développés dans le monde. Regus est présente dans 120 pays et dispose d’un réseau de 3600 sites dans le monde. Elle permet ainsi à ses entrepreneurs de bénéficier de ses services dans le monde entier. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’investir au Maroc pour poursuivre notre expansion.
Votre portefeuille clients comprend-t-il des sociétés marocaines ou uniquement des multinationales ?
Les deux. Il y a des espaces réservés aux entreprises marocaines qui ont des filiales à l’étranger. Nous ciblons également les entreprises étrangères, qui s’installent au Maroc. Nous leur proposons des espaces clés en main qui conviennent à leur activité
Vous êtes présents dans 25 pays d’Afrique dont l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie et l’Afrique du sud. Quelle place occupe le Maroc dans votre stratégie d’expansion continentale ?
Nous avons une orientation africaine. Nous sommes très présents dans ce continent. Nous avons développé des activités en Algérie, en Tunisie et en Egypte. Dans l’avenir, nous serons également présents en Lybie. La région MENA est une passerelle entre l’Europe et les pays d’Afrique.
Notre présence dans cette région d’Afrique du Nord est très importante car nous permet d’offrir nos services aussi bien aux entreprises moyennes que les multinationales. Notre présence au Maroc est stratégique. Les infrastructures très développés dans le Royaume et les services offerts facilitent notre installation dans le pays.
Avez-vous d’autres projets en perspective ?
Oui, nous avons plusieurs projets en perspective. Nous allons ouvrir de nouveaux centres d’affaires à Casablanca, Marrakech et Tanger Med. En somme, nous serons présents dans toutes les régions du Maroc si le besoin s’en fait ressentir.