Cepsa va créer un nouveau tube à hydrogène vert entre le Maroc et l’Espagne
La crise diplomatique entre le Maroc et l’Algérie, provoquée par le régime algérien pourrait bien profiter aux entreprises espagnoles. Déjà pour l’approvisionnement de gaz, le ministère espagnol de la transition écologique et du défi démographique a ordonné à Enagás, en tant qu’opérateur et gestionnaire du système gazier espagnol, de créer un système de garanties d’origine pour le gaz qui arrive en Espagne.
Ceci est confirmé par des sources d’Enagás qui confirment travailler déjà sur la nouvelle procédure afin de garantir que le GNL acheté par le Maroc puisse être injecté dans le réseau gazier espagnol puis exporté vers le Maroc via le gazoduc Maghreb-Europe.
C’est avec ce système de garanties que le Gouvernement veut satisfaire l’Algérie et lui donner ainsi la sécurité qu’aucune molécule de gaz que Sonatrach fournit à l’Espagne ne se retrouve au Maroc.
De son côté, la compagnie pétrolière et gazière Cepsa se lance sur le marché de la fourniture de l’hydrogène vert.
Afin de garantir un transport sûr de l’hydrogène vert, l’entreprise espagnole, Cepsa annonce son intention de créer un nouveau tube reliant l’Espagne au Maroc.
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Selon le journal espagnol El Economista, repris par le site « marruecom.com », Cepsa a annoncé son intention d’établir un nouveau pipeline direct qui reliera l’Espagne au Maroc, et sera dédié au transport d’hydrogène vert.
L’entreprise a confirmé que la construction de ce tube permettrait l’exportation d’hydrogène vert du territoire du Royaume du Maroc vers la raffinerie de San Roque, dans le sud de l’Espagne, afin d’augmenter les exportations d’énergie propre et d’ouvrir la voie vers la neutralité climatique, selon les calculs de Madrid, Paris et Berlin.
Dans le cadre de la Coalition internationale contre Daech qui s’est déroulée à Marrakech, le ministère espagnol des Affaires étrangères a assuré que « le Maroc est devenu un marché économique important pour l’Espagne à l’étranger ».
Le Maroc, un pays pionnier en matière de politique climatique et énergétique tant sur le continent africain que dans le monde, a des objectifs ambitieux de réduction de CO2 ; ainsi que de participer activement aux négociations internationales sur le climat, aspirant à être un leader mondial dans la production d’hydrogène vert.