Chili : Le Sénat adopte une résolution de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara
Le Sénat chilien a adopté, mardi à Valparaiso, une résolution de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, moins d’une semaine après l’approbation d’une résolution similaire par la Chambre des députés.
En vertu de cette résolution qui constitue une nouvelle consécration de la marocanité du Sahara en Amérique du Sud, les Sénateurs et Sénatrices demandent au gouvernement du Chili, en sa qualité de membre des Nations Unies, de soutenir et de s’engager de manière permanente en faveur de la résolution n° 1754 du Conseil de Sécurité, adoptée le 30 avril 2007.
Le Sénat chilien a salué la prééminence de l’initiative d’autonomie du Sahara présentée par le Maroc, laquelle a été saluée par les Nations Unies et l’ensemble de la communauté internationale en tant qu’initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional.
Dans ce sens, les Sénateurs chiliens affirment que la large autonomie proposée par le Maroc pour résoudre le problème du Sahara mène à une situation gagnant/gagnant et à un rôle mobilisateur et intégrateur, soulignant que l’initiative marocaine d’autonomie permet également à la population du Sahara de gérer ses propres affaires de manière démocratique, inclusive et participative.
Et de rappeler que « depuis sa présentation à l’ONU le 10 avril 2007, la proposition d’autonomie marocaine pour le Sahara a reçu le soutien du Conseil de sécurité qui a adopté à l’unanimité les résolutions 1754, 1783 et 1813, qualifiant cette initiative de sérieuse et crédible ».
La résolution rappelle aussi la reconnaissance et l’adhésion de nombreux pays qui voient en l’initiative marocaine une opportunité pour avancer dans la résolution de ce dossier qui stagne depuis plus de trente ans, compte tenu du constat de « la non-applicabilité du référendum ».
Mercredi dernier, la Chambre des députés chilienne avait voté une résolution de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie.
Les députés chiliens avaient alors qualifié l’initiative marocaine d’« effort sérieux et crédible, qui permettra sans aucun doute aux populations du Sahara d’exercer leur droit à l’autodétermination, en gérant démocratiquement leurs propres affaires par l’intermédiaire d’organes législatifs, exécutifs et judiciaires, qui jouissent de pouvoirs exclusifs sous la souveraineté du Maroc ».