Chute des prix de la volaille au Maroc : Impact de la canicule sur les marchés

La canicule actuelle au Maroc impacte le secteur avicole, entraînant une chute significative des prix de la volaille après une période de records. Les producteurs, préoccupés par le bien-être de leurs animaux face à la chaleur extrême, sont contraints de liquider leurs stocks à des prix réduits. Cependant, cette situation souligne les difficultés économiques croissantes pour les éleveurs, confrontés à des coûts de production en hausse et à des conditions météorologiques de plus en plus imprévisibles.

Alors qu’ils avaient atteint des records au cours des dernières semaines, les coûts des volailles diminuent à présent en raison du temps chaud.

De peur que leurs volailles ne périssent du fait de la chaleur qui sévit actuellement au Maroc, certains producteurs, particulièrement ceux qui ont pour vocation d’élever des coqs et d’autres volailles de petite taille, bradent leurs stocks à des prix plus bas. Il est à noter que le prix de la volaille a récemment franchi des records, atteignant même plus de 25 dhs le kilo. En revanche, il semble qu’il y ait une certaine accalmie sur les marchés depuis le début de la canicule.

En effet, la volaille se vend aujourd’hui entre 15 et 16 Dh le kilogramme, une chute de 10 Dh en l’espace de quelques jours. Bien que cette baisse soit très bien accueillie par les consommateurs, cela reste problématique pour les producteurs, dans un contexte où les prix de fourrage des volailles continuent de grimper en flèche.

De plus, il y a le prix élevé des poussins, qui reste très important pour les producteurs, sans qu’ils n’aient d’autre choix à faire dans un contexte de chaleur extrême que de réduire le prix de vente des volailles pour en écouler le plus possible.

Le constat est clair : la chaleur est l’un des paramètres les plus terribles pour les éleveurs. La volaille ne peut pas réguler sa température corporelle si elle est anormalement élevée. Par conséquent, les fonctions vitales de la volaille sont affectées et, dans les cas extrêmes, le taux de mortalité pourrait augmenter. Un taux d’humidité relative plus élevé associé à des températures plus élevées accroît le risque de coup de chaleur.

L’actualité météorologique indique à nouveau une canicule en ce début de semaine. Cette situation est due, selon les médias, à l’activité de la dépression thermique s’étendant vers le sud du Royaume, qui amène avec elle des masses d’air chaud et sec en provenance du désert du Sahara.

Toujours d’après l’un des experts interrogés par le quotidien, ces vagues de chaleur sont susceptibles d’être entourées d’autres phénomènes météorologiques à surveiller de près, notamment la formation de nuages en altitude au niveau des régions montagneuses, qui peuvent donner lieu à des orages violents sous une forme ou sous une autre.

La hausse de la mortalité frappe ainsi les élevages de poulets de chair dans 80 à 90 % des cas, et la baisse des performances affecte tous les types de production, dans une mesure variable en fonction de l’espèce.

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