CIMR: L’affiliation obligatoire des salariés du secteur privé au régime de retraite complémentaire est indispensable pour assurer une couverture sociale efficiente
![CIMR](https://maroc-diplomatique.net/wp-content/uploads/2016/09/CIMR.jpg)
L’affiliation obligatoire des salariés du secteur privé au régime de retraite complémentaire est indispensable pour assurer une couverture sociale efficiente, a plaidé le président-directeur général (PDG) de la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite (CIMR), Khalid Cheddadi.
Dans un entretien publié, jeudi, par le quotidien « Assabah », M. Cheddadi a souligne que la CIMR, régime de retraite complémentaire à caractère facultatif pour les entreprises, est confronté à une série de problèmes, notant que la pension de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), à elle seule, ne suffit pas à maintenir le pouvoir d’achat des classes moyennes et aisées.
« L’Etat, le patronat et les représentants des salariés sont amenés à résoudre le problème lié au régime de retraite complémentaire en vue de satisfaire une nécessité sociale impérative », a déclaré M. Cheddadi.
Concernant la situation financière de la CIMR, le PDG de ladite Caisse s’est félicité du bilan financier « confortable », faisant référence à plusieurs indicateurs dont la continuité de la CIMR grâce à ses réserves, et leur évolution au cours de cette année, permettant à la Caisse d’honorer ses engagements pour une période de 60 ans.
Les indicateurs comprennent également les contributions des adhérents, qui se sont chiffrées à 6,35 milliards de dirhams (MMDH) l’année précédente, soit une hausse de 4,4%, outre l’amélioration des recettes de la Caisse, atteignant 2,75 MMDH, enregistrant une augmentation de 4,5%, a-t-il ajouté.
M. Cheddadi a fait état de la conjoncture économique tendue, qui a pénalisé la performance financière de la CIMR, particulièrement au niveau du rendement. Cette conjoncture a aussi impacté les recrutements au niveau des entreprises et le nombre des salariés affiliés, qui a connu une régression par rapport aux années précédentes, soit un taux de croissance de 1,5% contre 3 et 4% en 2015.
D’autre part, M. Cheddadi a souligné l’importance des nouvelles lois relatives à la réforme des régimes de retraite, notant que « les efforts consentis actuellement sont insuffisants pour réformer la CIMR, sachant que la conjoncture requiert une réforme urgente et approfondie favorisant une vision claire et continue ».