Cinglant démenti des allégations de Ziane par une source sécuritaire
Une source sécuritaire a catégoriquement démenti « les allégations sans fondement faites par Mohamed Ziane, qui affirmait qu’une cinquantaine de policiers avaient entamé des procédures pour vider un appartement qu’il exploitait dans la ville de Rabat ».
La même source a souligné que « les services de sûreté nationale ne relèvent pas de leur compétence spécifique les décisions de libération », notant qu’ « un commissaire judiciaire a été désigné par les autorités judiciaires compétentes pour appliquer le procès judiciaire ». Et d’ajouter que « la présence et la participation de la police à de telles procédures s’inscrit dans le cadre de la mobilisation de la puissance publique pour permettre au commissaire judiciaire d’exercer ses fonctions et lui assurer une sécurité pour l’exécution des décisions de justice ».
La source sécuritaire a également réfuté catégoriquement ce qu’il a qualifié d’ « autres allégations faisant état de la participation d’une cinquantaine de policiers pour soutenir le commissaire judiciaire dans l’application du verdict », soulignant que « l’affaire se limitait au transfert du chef de service de sécurité, territorialement compétent, et de quatre de ses adjoints, mandatés directement par le ministère public, en prévision de tout ce qui dégraderait ou entraverait l’exécution des décisions de justice ».
« Il est à rappeler qu’un commissaire judiciaire avait entamé, à la mi-journée, ce lundi, les procédures d’exécution de la décision judiciaire rendue au profit du ministère des Habous et des Affaires islamiques contre Mohamed Ziane, qu’il utilisait illégalement un appartement à Rabat… »
Pour rappel, le ministère des Habous et des Affaires islamiques, représenté par le surintendant des dotations à Rabat, avait déposé une plainte devant le Tribunal de Première Instance de Rabat aux fins de vider « un appartement habous » sis rue Mohammed V à Rabat par ce que la requête a qualifié d’«exploitation illégale».